• Aurillac, capitale du parapluie

     

     

    Sommaire

    TOUTES LES PHOTOS DES RONDS-POINTS DU JOURNAL SONT "ORIGINALES.

    Les ronds-points qui nous intéressent sont ceux qui font la promotion d'une ville, d'une région, d'une activité économique.

     

     

     

     Aurillac est le chef-lieu du département du Cantal. La ville  comptabilise plus de 30.000 habitants.

     

    Aurillac, capitale du parapluie

     

     

    Un beau rond-point a été aménagé.

    Il présente un objet qui a permis à la ville une activité économique dont elle est la capitale en France : le parapluie.

     En effet, c’est à Aurillac que plus de la moitié des parapluies de France sont fabriqués. 

    Aurillac, capitale du parapluie

    Aurillac, capitale du parapluie

    Le concept du parapluie est né en 1730 lorsqu'un artisan parisien eut l'idée géniale de fabriquer des ombrelles garnies de toile cirée pour se protéger de la pluie. Le parapluie fut longtemps réservé aux nantis. Autrefois pour se protéger du froid et de la pluie, la doudoune ou le coupe vent n'existaient pas . On utilisait plusieurs couches de vêtements qui n'empéchaient pas qu'on soit mouillés. Les manteaux coûtaient tellement cher que peu de personnes en portaient. Les jours de pluie, les travailleurs rentraient des champs "trempés comme des soupes" (allusion au morceau de pain sur lequel on versait autrefois la soupe pour le tremper)

    On a donné un nom à ce rond-point :

    Rond-Point René CASSIN

    Aurillac, capitale du parapluie 

      Qui était René CASSIN ?

     

     

    Pourquoi surnomme-t-on Aurillac, la capitale du parapluie ?

    La légende veut que la Jordanne, rivière qui traverse Aurillac, charriait des paillettes d’or. Cet or était échangé contre du cuivre que rapportaient les pèlerins revenant de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ainsi naquit dès le Moyen Age à Aurillac une tradition de batteurs de cuivre, les dinandiers. A partir de ce cuivre étaient réalisées les pièces métalliques entrant dans la fabrication des parapluies : noix, coulants, aiguillettes. Les forêts cantaliennes étant riches, une industrie de mâts et de poignées en bois, s’y est développée. Enfin, les paysans cantaliens qui allaient en Espagne vendre leurs chevaux, ramenaient de la toile de coton. C’est à partir de celle-ci que furent confectionnées les premières couvertures. Tout était donc réuni, pour faire d’Aurillac le berceau du parapluie français.

      

     Une fabrique de parapluies à Aurillac.