• 1914 : L'entrée en guerre à Perpignan.

     

     

     

    Pour aller jusqu’à la chapelle des armées, il faut emprunter une passerelle jadis gardée. Le passage était autrefois soumis à autorisation parce qu’on pénétrait dans un secteur occupé par des militaires de l’armée française. Une guérite construite de belles pierres taillées abritait un garde chargé de surveiller les aller et venues des personnes passant par là. Aujourd’hui le passage est libre et permet une vue dégagée sur le quartier de l’église d’Amélie les bains . On enjambe le Mondony, la rivière qui a donné son nom à un des deux centres thermaux de la ville. Sur l’autre rive de beaux bâtiments laissent imaginer l’importance de l’Hôpital militaire qui existait autrefois en ce lieu. C’est en 1835 que le général Castellane eu l’idée de créer cet établissement pour soigner les militaires blessés lors des campagnes outre mer, revenant à Port-Vendres. Le lieu s’appelait autrefois « Els Banys ». En 1840 le général lui donna le nom de la Reine Amélie, femme du Roi Louis Philippe pour honorer l’Hôpital militaire qui ouvrit en 1855.

    L’Hôpital est maintenant fermé. Les bâtiments sont en voie de réhabilitation. La chapelle, quant à elle, est désaffectée et sert de lieu d’exposition et de lieu de manifestations diverses. C'est ici qu'a été organisée l'exposition sur l'entrée en guerre en 1914.

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    La Chapelle aux armées

     

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    La documentation de l'exposition.

    Cliquez sur les images pour mieux lire !

    Plus que les évènements politiques à échelle nationale rapportés par les journaux, les évènements locaux marquent les esprits.

     

    L'OPTIMISME.

    La guerre n’a pas encore été déclarée.

    Beaucoup espèrent qu’elle pourra être évitée.

    Le fabriquant de papier à cigarette, JOB manifeste son optimisme par une publicité sur les buvards.

     

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    La MOBILISATION.

    Le deux août, le journal « L’INDEPENDANT », journal le plus vendu dans la région fait sa première page sur la mobilisation

     

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    L’AMBIANCE à PERPIGNAN.

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    LA GARE, DEPART POUR LE FRONT.

    Le 27 août 1914 sur les quais de la gare de Perpignan, les mères, les sœurs, les femmes se séparent des hommes  qui partent à la guerre.

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    LA VILLE DELAISSEE.

    IL Y A CENT ANSDe nos jours : L'avis du Petit Futé sur LA FOIRE SAINT-MARTIN

    La foire Saint-Martin, attendue avec une grande impatience par les adultes et les enfants, renouvelle tous les ans ses promesses d'émerveillements, de sensations fortes, de joie, de merveilleux souvenirs et de délicieuses senteurs. Devenue un rituel incontournable pour tout le département des Pyrénées-Orientales et au-delà de ses frontières depuis plus de 160 ans, la foire Saint-Martin, qui s'étale sur 4,5 hectares et qui accueille 150 forains, fait partie des 5 plus grandes fêtes foraines de France. Depuis toujours les Roussillonnais aiment la voir s'installer au coeur de l'automne, lorsque les vendanges sont finies et que les premiers frimas de l'hiver font leur apparition. Dès la troisième semaine d'octobre, lorsque d'immenses camions commencent à arriver avec à l'intérieur les gigantesques mécanos des attractions, une fébrile impatience s'empare du plus grand nombre. Les enfants se mettent à rêver et à compter leurs économies, les adultes à planifier leurs sorties. Tous regardent dans la même direction : le parc des expositions et observent de loin s'ériger les tout derniers modèles d'attractions à sensations fortes, celles qui vous mettront littéralement la tête à l'envers.

    En 1914 : Article de l'indépendant

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    DES INDOCHINOIS dans L’USINE DE DYNAMITE NOBEL.

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    L'usine de fabrique de dynamite créée par NOBEL à quelques kilomètres de PERPIGNAN. 

     

    L'HISTORIQUE DU SITE DE PAULILLES (film "Le Cami")

     

    SUR LE FRONT.

    28 septembre 1914

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    JOFFRE, UN ENFANT DU PAYS

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    La victoire de la Marne après les débuts difficiles du 53ème régiment de Perpignan, est d'autant mieux accueillie dans les Pyrénées orientales qu'elle est remportée par un enfant du pays (RIVESALTES), le général JOFFRE. Les Roussillonnais sont particulièrement sensibles à la figure du général en chef dont ils célèbrent le culte dans des articles, des poèmes, des dessins.

     

    LES FEMMES REMPLACENT LES HOMMES

    Les femmes assurent la continuité de la vie civile à l'arrière, dirigent les exploitations agricoles, fabriquent les uniformes, les munitions. la région est assez mal ravitaillée. La culture des céréales et l'élevage ont reculé devant la vigne et les cultures maraîchères et fruitières. Aussi le pain manque-t-il souvent dans les boulangeries.

     

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    L'EQUIPE DE RUGBY DE PERPIGNAN AVANT et APRES.

    1918 apportera la victoire tant attendue et la paix. Le temps des bilans est venu.

    On dénombre 8343 morts pour le seul département des Pyrénées Orientales, soit 3,9% de la population de 1911.

    La victoire laissera un souvenir durable dans les consciences.

     

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