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UNE VIE DE CHIEN !

Voici un panonceau photographié sur la porte d'une petite maison d'Ariège. Cette image humoristique donne tout son sens à la considération que peut avoir le français pour les animaux de compagnie. Notre pays  avec ses 63 millions d'animaux de compagnie est le plus grand ami des bêtes en Europe. Le chien, longtemps image de l'errance était considéré comme l'éboueur des villes. La grande majorité des chiens étaient encore vagabonds en 1800. Chassés par la fourrière et tués, leur présence dans les rues a pratiquement disparu. Ils ont été aussi...et sont encore...aides de travail pour garder les troupeaux. Ils devaient alors mériter leur gamelle.

Aujourd'hui on n'exige plus grand chose du chien si ce n'est  de jouer le rôle d'animal de compagnie. Son propriétaire le dresse pour qu'il fasse ses besoins au moment où il le décide. Il lui fait comprendre qu'il ne doit pas mettre ses pattes sur le tapis. Il lui consacre un budget d'environ 600 euros par an pour le soigner, le toiletter ou le nourrir.

A ce jour Toutou fait partie d'un catalogue de 343 races. Avec environ 8 millions d'individus il est au troisième rang des animaux qui partagent la vie des foyers français après le poisson et le chat.

Les propriétaires amoureux de leur animal ont tendance à le façonner à leur image en lui donnant le rôle de substitut d'enfant ou de compagnon. C'est ce qui fait dire à certains spécialistes que " les animaux les plus maltraités sont ceux de compagnie".

Façon de parler... Etre un lèche-cul

C'est en regardant des vaches s'occuper de ce qu'elles ont de plus précieux : manger, que je me suis rendu compte qu'en ce début de printemps seul, le taureau semblait avoir l'esprit et le museau  ailleurs. J'ai donc fait le parallèle avec l'homme...non pas pour ce qui concerne le museau mais surtout pour ce qui est de l'esprit...

Le lèche-cul, si on l’écoute, ne se repose jamais. Il arrive avant les autres quand le responsable est là pour le constater

Ses compétences sont médiocres et malgré cela Il n’est pas atteint par les vagues de licenciement. Il sait étaler les qualités souhaitées par ses supérieurs

Il a les bras chargés de dossiers qu’il charrie d’un bureau à l’autre pour donner l’image d'un bourreau de travail

Il sait décrire ses activités privées en les transformant en recherches professionnelles …

Il est pleinement conscient que ses faits et gestes répondent à la nécessité de mettre en place une stratégie d’avenir.

Certains parlent de stratégie « recto linguale » autrement dit le « léchage de cul ».

Ses pratiques sont vues d’un mauvais œil et blâmables au même titre que celles d’un casse-cul , d’un peigne-cul ou d’un trou du cul. On voit là l’importance que prend cette partie de notre corps sur laquelle nous sommes assis. Qu’il ait un grand ou un petit pouvoir l’individu est toujours assis sur son cul. Cela peut consoler les petits. Mais voilà le cire-pompe, le fayot, le lèche-botte, autrement dit le lèche-cul cherchent coûte que coûte à poser leur cul sur un siège toujours plus confortable et attirent par tous les moyens l’attention du supérieur qui apprécie d’avoir une cour compatissante et admirative affirmant son pouvoir. 

C’est parce qu’il a tendance à trop en faire que le lèche-cul agace et endosse ce qualificatif qui désigne de façon vulgaire "une personne extrêmement servile dont la préoccupation constante est de se faire bien voir ou de se faire  accorder certaines faveurs.."

Regardez maintenant la vidéo pour vous rendre compte de la tendresse dont est capable un taureau quand il aspire à faire plaisir à l'une de ses congénères....Quel faux-cul !!!

 ARDECHE 

Le succès de son miel bio était dû à la plantation de cannabis de son voisin

AUBENAS (07) – 850 pots sur liste d’attente :

Rémy P est un apiculteur dépassé par son succès, où plutôt était car sa production vient d’être stoppée net par les autorités ardéchoises. Son miel contenait en effet une quantité importante de THC (tétra-hydrocannabinol), le composé psycho-actif du cannabis, estimée selon un expert local à « un quart de joint bien chargé par tartine». D’où provenait cette substance illégale ? De la plantation tout aussi illégale de son voisin, qui sous couvert de cultiver la châtaigne maintenait également un cheptel de près de 200 pieds de cannabis, cachés parmi les arbres et autres végétaux de son domaine de plusieurs hectares.

«Les abeilles devaient butiner les plantes du voisin, au lieu de butiner les châtaigners.. » conjecturait le jeune apiculteur lors d’un point presse.

 Une abeille butinant un plant de cannabis ardéchois

 Fini la lune de miel

Mais beaucoup se félicitent de l’arrêt de la production du « space miel », ce n’est pas le cas de tous les consommateurs, à l’instar de Jean-Tristan, 45 ans, l’un des plus gros clients de Rémy qui lui se déclare très déçu. « Avec ce miel je me sens beaucoup mieux, je n’ai plus mes douleurs matinales, je suis de meilleure humeur et j’avais même arrêté de boire ! Là, je sais pas ce que je vais devenir.. j’étais à un demi-pot par jour, arrêter d’un coup va être dur, très dur.. » confiait-il, ajoutant que

« si les abeilles trouvent ça bon, c’est que ça peut pas être mauvais pour nous ».

Examiné en laboratoire, ce miel spécial s’est révélé particulièrement concentré en molécules psycho-actives, comme le résume Océane, une jeune lycéenne, consommatrice malgré elle :

«Les miels, il y en a des clairs, il y en a des foncés. Avec celui-là c’est clair : t’es défoncé !»

Même son de cloche pour Lucette, 78 ans, qui restera longtemps nostalgique de ce « miel magique », qu’elle et ses amies consommaient régulièrement en début de soirée, sous forme de « grog » ou dans la tisane :

« Nos parties de Scrabble ne seront plus aussi amusantes; moi ça m’est bien égal ce qu’ils mettaient dans ce miel tant que c’est bio, comme ils disent. Ah si vous aviez vu nos parties ! Qu’est-ce qu’on a ri ! Et pis on osait en mettre des mots coquins ! Je peux vous le dire, une fois j’ai tellement ri avec le mot que la Nini a posé que je me suis fait dessus ! Mon Dieu, quelle rigolade ! ».

     Un café, du pain… et de la Skunk !

C’est un père de famille albenassien qui a découvert le pot-aux-roses en faisant passer un bilan sanguin à ses deux enfants de 7 et 9 ans.

« Théo et Théa sont habituellement des enfants très excités, leur mère et moi avons beaucoup de difficultés à canaliser leur énergie. Mais depuis quelques temps, ils étaient très calmes… Trop calmes même; Théo s’est mis à écouter du Sinsemilia dans sa chambre et un dimanche, Théa a regardé une motte de beurre fondre pendant 3 heures d’affilé, en rigolant. On s’est beaucoup inquiétés »

déclarait-il, admettant que lui-même et sa femme avaient également développé « un certain penchant » pour ce miel. 

Même si la justice n’a pas encore tranché, Rémy P ne pense pas être inquiété, contrairement à son voisin qui a déjà été incarcéré :

« Je suis un apiculteur moi, pas un dealer. Si je deviens responsable des faits et gestes de chacune de mes abeilles alors on va où là ? ».

Réponse le 18 avril prochain au tribunal d’Aubenas. 

         Marinette

Merci à Nicole et Jean-Charles d’avoir été les instigateurs

de cette réflexion en nous transmettant cette carte postale

BRETAGNE

Contrairement aux autres enfants, Gargantua resta onze mois dans le ventre de sa mère Gargamelle. Pendant le onzième mois de la grossesse, les parents de Gargantua invitèrent les villageois à une très grande fête. Grandgousier, le père, interdit à sa femme de consommer une grande portion de tripes de bœuf car elle était enceinte. Mais emporté par l’ambiance de la fête, Gargamelle ne tint pas compte des recommandations et fit un grand repas. C’est pendant la fête que Gargantua vint au monde d’une façon bien étrange. En effet, Gargamelle accoucha par l’oreille. A la sortie de l’oreille de sa mère, Gargantua demanda à boire. A cette demande étonnante, son père s’exclama « Que grand tu as » se référant au grand gosier du nouveau-né. C’est ainsi que Gargantua obtint son nom. En plus de se faire allaiter par de nombreuses vaches, Gargantua adorait boire des litres de vin. Il n’y a pas que les repas de Gargantua qui étaient démesurés. Son habillement l’était aussi et les couturiers durent utiliser des mètres de tissus pour lui coudre une tenue.

Durant sa tendre enfance, Gargantua montra  son grand intérêt pour la nourriture, la boisson et même la femme. Il était passionné de chevaux en bois. On décida qu'il serait envoyé à Paris. Pour cela, on lui remit une énorme jument. Cette dernière durant la traversée, détruisit la forêt, rien qu’avec sa queue. A Paris, Gargantua trouva une occupation divertissante : celle de pendre les cloches de l’église Notre Dame au cou de sa jument…mais gardons un peu de suspense pour ceux qui n’ont pas lu l’histoire…

Vous voyez que Gargantua mena une vie tout entière marquée par la démesure. Pas étonnant qu’à son enterrement on ait eu du mal à lui trouver un lieu de sépulture. La tradition veut que sa tombe soit située tout près du Fort La Latte en Côte d’Armor. La tête du Géant serait sous la dalle visible sur la carte postale. Quant aux pieds, ils se trouveraient à 25 kilomètres de là à Saint Suliac. Les difficultés à déplacer Gargantua dans sa fosse expliquent qu’un de ses doigts soit resté à l’extérieur. Il est aujourd’hui pétrifié comme beaucoup de mégalithes en Bretagne.

On a essayé de savoir de quel doigt il s’agissait. Le pouce et l'auriculaire ont été écartés d’emblais. Certains pensent que ce doigt levé peut être  le dernier message du Géant initié par Rabelais, l’auteur des célèbres livres de Gargantua : un doigt d’honneur. Il pourrait donc s’agir d’un de ses majeurs.

 LE FORT LA LATTE

Le fort qui apparaît en haut de la carte postale est le fort LA LATTE. Il est situé en Côte d'Armor. Sa visite a donné l'occasion de la réalisation d'un film. Si vous voulez le voir, Cliquez !

Voir le film sur le fort La Latte.

CATALOGNE

CERET

De Ferréol aux Trabucayres.

Comme chaque année à la fin du mois de mai la ville de Céret fait le plein d’activités sympas autour de ce délicieux fruit rouge qu’est la cerise. Il y a le marché de cerises, le concours de dénoyautage, celui du cracher de noyaux, de clafoutis. On plante à cette occasion un nouveau cerisier... Les musiciens de bandas font le tour des boulevards pour contribuer à l’animation. Céret est la capitale française de la cerise. Elle en produit chaque année près de 4 000 tonnes.

Pendant ces festivités le cerisier est l’arbre qui cache l’histoire tumultueuse de la ville.

Comme beaucoup de villes frontières, Céret n’a jamais eu une vie paisible.

Sur un promontoire, à cinq kilomètres de la ville est perché un des hauts lieux roussillonnais de pèlerinage. La chapelle de St Ferréol se trouve sur la rive gauche du Tech. Elle est à 300m d'altitude, sur un plan rocheux .

Cette chapelle a été érigée à la fin du XIIIe siècle par les moines Bénédictins de l'abbaye d'Arles sur Tech .

Suite aux guerres meurtrières des Albigeois quelques fragments des reliques de Saint Ferréol ont été mis à l'abri et conservés dans des reliquaires en forme de buste qui datent du XVIIIe siècle. Ferréol était militaire, et guerrier romain intrépide. Il se signala par sa bravoure et obtint rapidement le grade de Tribun (grade de colonel actuellement).

A la mi-septembre, le lieu est fréquenté par de nombreux fidèles qui viennent à pied depuis la ville. La bâtisse ressemble davantage à la demeure cossue d’un gentilhomme paysan qu’à celle qu’on imagine pour un saint.

Ville de Catalogne, Céret a subi la destinée de son pays, passant de l’autorité des comtes de Barcelone à celle des Aragonais puis à celle des rois de Majorque, avant de retomber sous la tutelle aragonaise et devenir castillane. La ville est assiégée par Louis XI en 1474. Les remparts sont démolis. Céret se rend parce qu’elle est à l’extrême limite de la famine. Quand les français repartent, fin XV ème siècle, Charles VIII décide de redresser les enceintes. Suivront les saccages infligés par l’armée du dauphin Henri.

C’est en 1659 que la ville est rattachée à la France. La frontière installée à l’origine au Nord entre Salses et Leucate, descend au sud au Perthus. Elle amène jusqu’à Céret son lot de déserteurs au moment où, parallèlement, une dramatique épidémie de peste sévit. En un an, en 1654, elle fera plus de 500 victimes rien que dans la localité. Les habitants las de prier Saint Pierre, le saint patron de la ville, se tournèrent vers Saint Ferréol. Comme par miracle l’épidémie diminua pour ensuite complètement s’arrêter.

Le conseil de la ville demanda et obtint de l’évêque d’Elne, l’autorisation de garder comme fête d’obligation le 18 septembre, jour de la mort de Saint Ferréol, sauveur de Céret.

Le 18 septembre 1655, on célébra pour la première fois la fête locale.

Jusqu’à la Révolution, les incursions des Espagnols seront sans cesse répétées.

Un siècle plus tard, des soldats « perdus » de l’armée de Don Carlos qui revendique le trône d’Espagne font régner la terreur dans la région. Pendant les années 1840 leur lutte politique se transforme peu à peu en banditisme organisé. Ils s’attaquent aux diligences, font des prisonniers et exigent des parents des captifs qu’ils leur versent de l’argent.

Ils sont armés de trabucs, des fusils dont l’extrémité du canon a une forme d’entonnoir. C’est de l’utilisation de cette arme que nait leur nom de Trabucayres.

Ils ont comme refuge, un lieu difficilement accessible : les gorges parmi les plus étroites de France : les gorges de la Fou.

Un de leurs méfaits sera le crime de trop.

Pour accélérer le paiement d’une rançon, ils envoient les oreilles d’un jeune otage à leur mère. En mars 1846, poursuivis jusqu’aux gorges de la Fou, ils sont arrêtés. Les principaux chefs sont guillotinés à Céret et Perpignan.

On dit que, soldat et guerrier courageux, devenu saint, Ferréol a été en quelque sorte l’émule de ces Trabucayres qui n’ont pas eu la chance d’être, touchés par la grâce comme l’a été l’homme vénéré par les Cérétans qui a fini martyre. Voilà qui contribue à la vie tumultueuse d’une région, d’un pays, d’une ville et des hommes qui les occupent.

C'est peut être ce qu'on est venu faire découvrir à ces jeunes installés sur le muret de la chapelle, face à la plaine du Vallespir.

Sur la Wabash River, dans l’Indiana : une pêche authentiquement écologique : sans cannes à pêche, sans filets, sans casiers et sans appâts.

 Transmis par Armand

Spéciale informaticiens

Petit rappel :

• 1 Mo = 1 Méga-octet = 1.000.000 octets.
• 1 Go = 1 Giga-octet = 1.000.000.000 octets
• Un spermatozoïde possède 37 Méga-octets d'informations ADN.
• Il y a 100 millions de spermatozoïdes par millilitre de sperme, ce qui nous amène à considérer qu'une éjaculation représente un transfert d'environ 1578 Go en 3 secondes... soit 526 Go en 1 seconde

 8 000 fois plus qu'une connexion USB2 et mieux que la fibre optique. 

 Réflexion d'une de mes amies qui a l'art de la formule : 

- "Nom d'une pipe ! Ça fait beaucoup d'informations à avaler d'un seul coup" .

Transmis par Patrick

 Celle-là, elle est géniale

Un agent des fraudes s'arrête dans une ferme de la Drôme pour parler  à un fermier. 

« Monsieur, je dois inspecter votre ferme à la recherche  d’une culture illégale de drogue »  

Le fermier répond 

« O.K. mais n'allez pas dans ce champ là‐ bas » en pointant le lieu du doigt.  

L'inspecteur  explose : 

« MONSIEUR, J'AI L'AUTORITÉ DU GOUVERNEMENT ! »

 Prenant sa carte tricolore  dans sa poche arrière, il la brandit fièrement sous les  yeux du fermier, 

« VOYEZ- VOUS ÇA ? CETTE CARTE SIGNIFIE QUE JE PEUX ALLER OÙ JE VEUX, ET CELA SANS JUSTIFICATION.   AVEZ‐ VOUS COMPRIS ? SUIS‐JE ASSEZ CLAIR ? » Le fermier hoche la tête poliment et retourne à ses  corvées.   Quelques minutes plus tard le fermier entend des cris  et des hurlements et voit l'inspecteur courir à toute  allure, pourchassé par CHARLIE le taureau.   

À chaque enjambée l’animal gagne du terrain sur  l'inspecteur, et avant qu'il puisse atteindre la  clôture, le taureau l'aura sûrement rattrapé. Le fermier laisse tomber ses outils, court vers la  clôture et  se met à crier à l'inspecteur :    

« TA CARTE, MONTRE- LUI TA CARTE ! » 

 Transmis par Patrick

ARIEGE : Radar  "DOUBLE-SENS" .

La mise en service du premier dispositif de ce type, en Ariège, est intervenue, sur le radar fixe situé sur la commune de Saint-Quentin la Tour, route départementale n° 625. Les conducteurs sont avertis que leur vitesse est contrôlée, par un panneau installé dans chaque sens de circulation

Comme annoncé par le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, dans le plan pour la sécurité routière du 26 janvier 2015, le parc des radars est en cours de modernisation pour mieux lutter contre les vitesses excessives ou inadaptées, rappelle la préfecture de l’Ariège. L’installation de la fonctionnalité « double-sens » sur les radars fixes existants en est la première concrétisation." 

La fonction « double-sens » est une évolution technique qui améliore sensiblement la capacité pour un radar fixe de lutter contre l’insécurité routière en contrôlant concomitamment la vitesse des véhicules qui circulent sur deux voies opposées. 

La mise en place de cette nouvelle fonction n’est possible que sur certaines configurations de voie, une limitation de vitesse identique dans les deux sens de circulation, une route bidirectionnelle avec des voies contiguës sans glissière et en dehors d’une zone matérialisée au sol par des zébras. 

D’ici la fin de l’année, cette fonction devrait être installée sur un total de 500 équipements de terrain, sur le territoire national. Au premier mars 2016, 334 radars fixes étaient déjà équipés de ce dispositif. 

Un travail de titan...         

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 Transmis par Dany

Heureux qui, comme Ulysse ...

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,

Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,

Et puis est retourné, plein d'usage et raison,

Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village

Fumer la cheminée, et en quelle saison

Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,

Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,

Que des palais Romains le front audacieux,

Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :

Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,

Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,

Et plus que l'air marin la doulceur angevine.

Joachim DU BELLAY   (1522-1560)

Carte postale de Dany, Geneviève, J Charles et Nicole

RENSEIGNEZ-VOUS AVANT DE CHOISIR UNE EAU ! 

Il existe des dizaines de sources en Auvergne. Certaines de ces sources sont en pleine nature et ne sont absolument pas aménagées ni même signalées, et ne sont pas, bien sûr, protégées.

Si les eaux sont chaudes, c'est qu'elles viennent de grande profondeur, et qu'elles sont remontées assez vite pour que leur température n'ait pas eu le temps de s'équilibrer avec la température de l'encaissant superficiel

Quoi de plus instructif que la visite de la chaîne des Puys d'Auvergne ?

On y apprend ce qu'est

un dyke

un sill

un neck

un cône

l'albite (ne pas confondre...)

une scorie

un encaissant

la biotite

la sanidine

un trachyte

la syénite...

et j'en passe...

Comment ne pas étonner les amis au retour du voyage ?

RETOUR A L'ECOLE

Au cœur de la cité de Carcassonne, une ancienne école est devenue musée et fait rêver ceux qui ont connu l'époque du porte plume et de la "Sergent Major". 

Nous sommes dans une classe de Cours Moyen. Dans une vitrine des vestiges de bonnets d'ânes. Au tableau noir, magnifiquement écrit à la craie d'autrefois trois énoncés de problèmes. Nous en avons recopié un.

 LE MOT QUI NOUS MANQUAIT

LE SENECHAL

 CARCASSONNE - L'enseigne porte le nom d'un restaurant au cœur de la cité.

Pourquoi avoir choisi ce nom ? L'établissement jouxte l'ancien palais des vicomtes de la cité.

En 1226 Carcassonne devient propriété du roi de France. La cité est rattachée officiellement au domaine royal. Son territoire devient une sénéchaussée, c'est à dire une circonscription financière, administrative et judiciaire.  Le palais des vicomtes est transformé en une sorte de  forteresse destinée à faire la démonstration de la puissance du roi. Dans le bâtiment  résidera le représentant du roi, en tête de la sénéchaussée : le SENECHAL.