• Le Cami - N°54

     

     

     

     

     

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    Le Cami - N°54

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     DE BÔNE à SETE
     

    Sète, on aime ou on n’aime pas. Pour moi, c’est une ambiance retrouvée.

    Au début, un port de pêche ça surprend, quand on n’est pas habitué à déambuler dans une ville portuaire.

    Quand j’étais jeune, j’adorais "aller à l’aventure" sur les quais du port de Bône,  sans personne pour me poser des questions ou me faire remarquer des choses que je n’avais pas envie de voir. Sète c’est comme Bône, sur les quais, des pêcheurs, des dockers, des oiseaux, des machines, des outils et surtout des marins le verbe haut et le caractère entier qui créent une ambiance digne d’un port de l’Italie du sud.

    Normal... comme à Sète, la ville de Bône c’était une concentration de personnes aux racines de ce bout de l’Europe où naissent des hommes hauts en couleur. Des personnages dignes de la "Commedia de l'ARTE", complexes, tous différents.

     Du sud de l’Italie et de Malte, les petits bateaux de gens « pommés » sont partis pour traverser la Méditerranée, cette mer à la fois si calme et si imprévisible. Ils ont atteint les côtes de Bône.  C’était alors une effervescence de barques, petites, grandes, délavées ou repeintes comme celles que l’on voit se croiser sur le canal principal ou dans le bassin de la criée gardé par un cormoran. Comme à Sète, ils se sont installés. Ils ont aussitôt sorti les plats ancestraux qu'ils ont vu mijoter depuis leur plus tendre enfance dans les marmites au cul noirci par le temps. C’est ainsi que la macaronade a trouvé sa place dans les restaurants de la ville. Lorsque j’ai rencontré Sète, j’ai retrouvé l’odeur de ce plat qui nous attendait, dans la vieille marmite en fonte, sur la cuisinière de ma grand-mère. Ce plat nous le dégustions en famille le dimanche.

    Sète c'est aussi le poulpe comme celui qui m'a fait sursauter alors qu'à la nuit tombante, nous avions décidé de "faire les crabes" sur les rochers de Leucate. Il était si gros que nous avions le plus grand mal à le loger dans notre seau. Ici on le coupe en morceaux pour garnir les tielles, encore une recette née dans une famille d'émigrés italiens.

    A Sète, pas besoin d'avion pour profiter d'une vue plongeante sur les bassins du port. Il suffit de gravir le  "Saint Clair", mont mythique où s'installent les "étrangers" nantis, tombés amoureux de ce que Paul Valéry appelait "l'île singulière".

    Sète, on aime ou on n’aime pas... mais la singularité de la ville fait qu'on ne peut rester indifférent.

    Que l’on passe des décors de la " Pointe courte " d’Agnès Varda, avec toutes ses excentricités, à la beauté des façades ouvragées des maisons des canaux, des résidences cossues du "Mont St Clair" à l’appartement avec vue sur le canal royal, du décor estival des plages de la Corniche aux bords de l’étang de Thau, il y a dans Sète comme quelque chose de magnétique qui attire le regard et donne à penser ou à rêver.

    Sète est une ville atypique qui surprend toujours.

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     Le temps d'une escale...à Sète
     

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     A quoi ça sert?
       
     

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    Presque tous des barbus !
     

     LE BILLET DE CHARLY

                             Le marin et sa barbe...

    Il suffit de rechercher ici ou là, des photographies de marins pour mettre en évidence le fait que beaucoup portent une barbe. Cela va du corsaire balafré, le bandana enroulé autour du crane au grand capitaine de paquebot, la casquette immaculée rivée sur la tête.

    La tête, je l’ai mise entre mes deux mains pour rechercher les raisons qui pouvaient pousser l’homme de la mer à porter la barbe. J’ai mis en évidence les raisons suivantes :

    • Le temps gagné par la suppression de « l’épreuve de rasage » quotidienne.
    • Le manque de commodité, le roulis et le tangage qui ne facilitent pas l’activité.
    • Probablement l’instinct qui pousse à reproduire une image traditionnelle caractéristique de l’activité de marin.
    • L’envie d’accentuer l’image du baroudeur qu’il a choisi d’être.
    • Les rides évitées en bloquant les UV.
    • Le besoin d’intimider les autres hommes en élargissant sa mâchoire.
    • Le souhait de mieux remplir le rôle de mâle protecteur.
    • L' amplification du côté sexy
    • La dissimulation des défauts inesthétiques.
    • L'accentuation de la virilité.
    • La domination sexuelle.
    • La représentation d’un homme aux « fortes capacités reproductives ».

    Devant cette liste, j’avais l’embarras du choix, mais, en même temps, la conviction qu’aucun des résultats de mon analyse ne pouvait répondre à la question que je me posais.

    Cela m’amena à d’autres interrogations.

    • La barbe blanche d’un vieil homme le rend-elle vraiment plus sage ?
    • Pourquoi la barbe fait-elle penser qu’un philosophe a la science infuse ?
    • En quoi une barbe rend-elle un homme plus religieux qu’un autre ?
    • La barbe d’un moine ermite est-elle le signe de sa solitude ?

    Ces questions nous sont dictées par l’image que notre environnement a contribué à  graver dans notre esprit.            

                          Un pirate balafré qui ne porte pas une barbe n’est pas un pirate.

    Cette image simplifie l’interprétation que l’on a du monde qui nous entoure. 

    Ainsi, français que nous sommes, nous porterons toujours une baguette de pain sous le bras et un béret sur la tête…même si nous ne sommes pas Pyrénéen et que nous ne mangeons pas de pain…je ne veux pas parler ici de la traditionnelle bouteille de Bordeaux…

     

    Un proverbe dit :

    Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes.

    On peut donc estimer sans risque que

    De même que la barbe ne fait pas le philosophe (Plutarque), elle ne fait pas le marin…

    D’ailleurs, tout le monde n’aime pas forcément les marins barbus.

    Une chanson de marin fait dire à une fille :

                       « Il est barbu par devant et barbu par derrière.

                       Jamais il n’aura ma main, barbu de cette manière »

    Alors,  pour le folklore, gardons ... parce qu’elle nous plait ... l’image du marin barbu tout en notant que de nombreuses exceptions confirment la règle qui veut que tous les marins ne le sont pas…

     

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    Du HARENG SAUR sur les quais
       
     

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    Au cœur de la ville

    La fontaine du "pouffre"

     

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     MUSIQUE - Hautbois et tambours
       
     

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    Un CORMORAN, gardien du port.
       

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     Ceux de l'Hermione.
       
     

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     "Hermione" à Sète sur les chemins de l'histoire avec   "La Fayette"

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     Le tricorne, couvre-chef emblématique d'une époque.

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    Sète : Escale de Corsaires

     TOUT COMMENCE et FINIT en CHANSONS

    Extraits de chansons de marins

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    LES LAVANDIERES DE St Mandrier (Toulon) sont venues  laver leur linge sale à Sète.

     

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     MONDOVI : Baignade de rêve au cabanon de St Cloud.

     Les cartes postales des plages de la corniche de Bône.