• Le Cami - N°64

     

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     SOIXANTE QUATRE

    Combats, violences, intimidations, menaces, chaque jour, nous n'entendons que ça.

    Dans ce numéro, Le Cami vous propose de revenir à des fondamentaux, coutumes, légendes, traditions qui régissaient un monde où la crainte des esprits malveillants incitait l'homme à se réfugier derrière des croyances respectées à une époque mais qui font rire aujourd'hui. Il est certain que ces reminiscences du passé ne feront pas "avancer le monde". Elles ont pourtant pour mérite de nous offrir une évasion temporaire...et c'est ce que nous recherchons...

     

     

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    LES COMMENTAIRES DES INTERNAUTES

     

    SOIXANTE QUATRE

    LE BILLET DE CHARLY - Le poids des traditions
     

    Dans l’école du village ariègeois de Massat, que je commence à bien connaître, l’ instituteur proposa comme sujet de rédaction : "Racontez la fête de l’année que vous préférez."

    Parmi les récits figurait la "Fête du cochon". Elle avait aux yeux du rédacteur davantage d’importance que Noël ou le Jour de l’an. Le jour de la "fête du cochon" un pauvre mais beau cochon jusque-là engraissé et choyé terminait sa vie dans les chaudrons. L’ambiance festive n’avait rien à envier aux autres fêtes de l’année. Le clan familial, les voisins, les charcutiers occasionnels, spécialistes de transformation de morceaux choisis, étaient à pied d’œuvre pour faire de la bête des réserves de victuailles qui étaient dégustées durant le reste de l’année...à commencer par le jour de  l'évènement. 

    Cette tradition persiste encore dans certaines familles rurales qui ont gardé un attachement fort pour le passé. La modernité, l’évolution de la société font qu’elle est de moins en moins pratiquée. Cette coutume avait une valeur dans le sens où elle s’inscrivait dans le rythme de vie des « hommes de la terre » et favorisait le sentiment d’appartenir à une structure sécurisante : la famille ou un groupe d’amis sur lesquels on pouvait compter.

    Evènement du passé transmis par les générations précédentes la tradition est une manière habituelle d’agir ou de penser dans une région, un pays, une communauté, … La tradition permet donc à la société de prendre conscience de ses particularités en gardant des attaches à son passé. Du même coup elle permet aux hommes de se rapprocher. Elle permet, en outre à l’homme de s’instruire et de profiter des acquis des générations précédentes.

    Mais ce qui était vrai et utile à un moment de la vie de l’homme l’est-il forcément toujours ?

    Non loin de Massat, dans le village d’Ercé, de l’autre côté du col du Saraillé, une école un peu particulière avait été créée. L’institution qui n’existe plus, bien sûr, a eu pour mission de préparer les jeunes de la région au métier de « Montreur d’ours ».. A une époque des habitants capturaient un jeune ours des Pyrénées pour le dresser, parcourir la France et s’en servir comme « bête de cirque » pour gagner leur vie. Cette pratique est aujourd’hui condamnée. C’est un musée au cœur du village qui en rappelle la tradition.

    Autre coutume : On peut être choqué par l’image de cet entonnoir enfoncé dans le gosier de l’oie qui permet de la gaver de grains. Cela ne nous empêche pas de déguster durant les fêtes un bon foie gras malade. La tradition le veut.

    Pour justifier le maintien de certaines coutumes on les cache parfois derrière le générique « tradition » pour qu’elles puissent continuer à vivre. C’est le cas des corridas, manifestation très ancienne dans laquelle on assiste à la mort sanglante d’un taureau.

    Ce qui apparaissait autrefois comme une chose naturelle peut apparaître aujourd’hui comme une barbarie et être réprouvé par la société. Pour ces raisons, certaines traditions ont du mal à survivre.

    Bon nombre de traditions d’aujourd’hui ont pris leur origine dans les croyances anciennes. On célébrait alors le culte des forces mystérieuses des sources, des lacs, des arbres, des pierres, des montagnes. Chaque village avait les siennes. Elles se sont effacées petit à petit parce qu’on s’est mis à croire davantage aux engrais chimiques qu’à la branche de rameau béni pour la fécondité des champs. Aujourd’hui on se tourne plus volontiers vers le médecin ou le pharmacien pour soigner une plaie que l’on se contentait de frotter autrefois avec une herbe magique.

    Il n’empêche que le Français qui a gardé des membres de sa famille dans un village, même si celui-ci a été transformé par la modernité sait combien l’âme et la mentalité de ses anciens habitants sont emprunts de ces croyances légendaires qui gardent des traces dans leur façon de vivre.

    Pour survivre, ou continuer à vivre, une tradition doit s'adapter. Ce sont les hommes qui sont responsables de déterminer comment doit se faire cette adaptation, c’est le seul moyen de conserver leur patrimoine.

    Nombreux sont les lieux qui gardent des traces de coutumes anciennes. Nos « gentils » organisateurs de festivités ou de visites doivent cependant se soucier de ne pas remplacer les Dieux des croyances d’autrefois par le Dieu du commerce.

    La croissance permanente des villes, l’insécurité , rendent le respect des traditions de plus en plus difficiles. Heureusement, les associations folkloriques savent garder des liens avec la vie passée. Les vieux instruments utilisés autrefois dans les bals populaires campagnards reviennent aux mains de nombreux amateurs passionnés. On ressort des placards ou des musées des vieux costumes pour faire renaître les tenues d’autrefois. On remet au goût du jour des rengaines qui faisaient la joie de joyeux lurons.

    Pour survivre, les traditions qui sont autant de coutumes, de gestes, de manifestations, de breuvages, de mets, de langages aussi divers que variés dans notre pays, doivent trouver des nouvelles raisons d’être. Cela n’est possible qu’à condition que l’homme sache provoquer un attachement toujours renouvelé au passé.

    Ce n’est pas chose aisée avec le phénomène de mondialisation de l’humanité dont le principe de base est l’uniformisation.

     

    SOIXANTE QUATRE

     Une tradition qui perdure.

                                                               Le brandon Luchonnais

    Découvrez la coutume ancestrale que les Luchonnais perpétuent pour fêter la St Jean.              OUVRIR

     TRADITION : Voulait-on protéger récoltes, personnes, meubles et bétail, on accrochait dans les bâtisses, et on dispersait à travers champs, bouquets de buis et lauriers du jour des Rameaux, ainsi que fioles d'eau bénite de la Pentecôte

     Autrefois dans les Hautes-Pyrénées : Les Mounaques de Campan.

    Si, durant vos vacances ou au cours d'une villégiature  vous avez l'occasion de traverser les Hautes-Pyrénées, passez dans le village de Campan. Vous y découvrirez des habitants un peu particuliers. Assis au bord de la route ou au balcon d'une habitation, ils attendent que vous vous arrêtiez pour vous faire découvrir la tradition qu'ils incarnent. Lire la suite …et voir la vidéo.

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    LEGENDE : Une curiosité dans le SIDOBRE (région dont nous parlerons dans notre prochain numéro)

    Le Cami - N° 64

     

     

     
    MONDOVI - 1960 : un oeil de plus !

    Nous étions fin août, la fin des vacances approchait lorsque le facteur remit un carton à ma mère. Il fallut attendre que mon père rentre du travail pour découvrir, soigneusement emballée,..la suite 

     Le Cami grivois : Nous en sommes au numéro 18                                         Ouvrir

     

     
    L'auto-médication a quelquefois du bon....
    A
    nalyse d'urine faite maison pour messieurs… !   
     
     
     
     
    Sortez à jeun uriner au jardin:
     
     
     
     
     
    Si les fourmis viennent boire: diabète 
     
     
     
     
    Si vous pissez sur vos pieds: prostate 
     
     
     
     
    Si avec le froid la petite vapeur qui monte sent le grillé: cholestérol 
     
     
     
     
    Au moment de secouer le zizi t'as mal au poignet: arthrose  
     
       Si v
    ous en mettez
    partout :  Parkinson 
     
     
     
     
    Et si en rentrant vous coucher vous avez encore le zizi dehors: Alzheimer
     

     NOUVELLE OEUVRE DANS NOTRE GALERIE

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    INSOLITE :N'est pas ''siesteur'' qui veut

    SOIXANTE QUATRE

     

     

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     Le Cami - N° 64  UNE TRADITION QUI S'EST PERDUE !

    Le Cami - N° 64

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     CORSE - Quand l'île perdit son indépendance !

    Nous voici sur la RN 193 entre Bastia et Corte à Castello di Rostino (Castellu di Rustinu, en langue corse).

    Le village porte le nom d’un château médiéval aujourd’hui en ruines situé sur un éperon rocheux dominant la vallée du Golu. Il compte plusieurs hameaux dont Ponte Novu.

    Ici, sur un pont génois a eu lieu une bataille, le 9 mai 1769.

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     Façon de parler :

    Pourquoi cette expression qui arrivent  "comme un cheveu  sur la soupe" ?

    Tout simplement parce que nous avons reçu de Bernadette des clichés qui en disent long.

    "C'est un vieux renard !"                                   Ouvrir 

     TRADITION :

    Autrefois, sorciers et sorcières étaient sollicités pour faire fuir les renards rôdant autour des poulaillers ! On craignait tellement les méfaits de cet animal qu'on s'abonnait pour quelques pièces auprès de ceux ou celles qui connaissaient les formules magiques.

    Le sorcier ou la sorcière griffonnait les termes rituels appropriés sur un papier, puis, « le document » était déposé dans un arbre ! Ainsi les poules seraient-elles sauvegardées.

     

     

    BON A SAVOIR

    PERMIS DE CONDUIRE...LES NOUVELLES RÈGLES......

    Une personne de 50 ans passe son permis pour la première fois : sa validité est de 15 ans

     Une personne de 50 ans demande le remplacement de son vieux permis : sa , validité est de 5 ans !

    Les permis datant d'avant 2013 resteront valables jusqu'en 2033  

    Les nouveaux auront une limite de validité :

    > 15 ans pour les permis A et B,

    > 5 ans pour les autres types de permis.    

    > A chaque renouvèlement, une visite médicale payante sera obligatoire !    

    Anciens conducteurs sachez que :

    >   Si vous demandez le remplacement de votre vieux permis de conduire en carton rose, vous revevrez en échange le nouveau permis sur carte magnétique, format carte vitale ou carte bleue. Ce permis n’est valable que 5 ans !    

    Pour le renouveler vous devrez passer une visite médicale payante obligatoire.    

     >   Alors !!!!!!, et surtout si vous avez des soucis de santé, Gardez votre ancien permis cartonné qui, lui, est illimité !    

     

      Balade sur le Canal du Midi

     A Poilhes, (prononcez Poille !) sur les berges du canal, trônent 2 vieux canons anglais. Ces derniers ont été repêchés dans les années 1970 au large d'Agde.
    A proximité de la Via Domitia, Poilhes est un village où les archéologues ont découvert de nombreux vestiges antiques. 

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     Escapade en Asturies -

    LUARCA, ville blanche asturienne.

     Loin des plages tumultueuses de l'Espagne de la Costa Brava les Asturies nous réservent de multiples surprises. Nous avons parcouru les rues de Luarca, caché sur la côte asturienne, un village paisible et charmant, aux maisons blanchies, qui garde sa tradition de pêche. 

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     LEUCATE - C'est quoi ça...une CAPETCHADE ?                                 OUVRIR

    BOUGIE, ville de lumières ! 

    Lorsque nous étions gamins, il arrivait que, ne sachant pas quoi faire, nous nous proposions de jouer aux devinettes. Dans le lot des devinettes originales, parce qu’inventées, il y en avait une qui revenait régulièrement :

    « Quelle est la ville la mieux éclairée ? »   Lire la suite

     TRADITION :

    Au cours des veillées, les lueurs vacillantes des bougies ajoutant à l'inquiétude, on évoquait « l'homme noir » présent dans les orages, détruisant les récoltes et responsable de la maladie. N'agissant pas seul, ce diable avait sous ses ordres les jeteurs de sort ! 

    LA PHOTO

    SOIXANTE QUATRE

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     C'est quoi une bastide ?

    Oyez, oyez, braves gens nous allons vous en faire découvrir une …

                                                                      LABASTIDE D'ARMAGNAC                    Ouvrir

     MONDOVI - TOUS DES NANTIS ?                                                        Ouvrir

    Pour briser l’idée reçue qui veut que tous les français d’Algérie étaient des nantis, fils de colons, les poches lourdes de monnaie

     Le Cami rigolo 31              Ouvrir

     

    TRADITION :

     Un enfant éprouvait-il des difficultés à percer ses dents ? On s'empressait de capturer une taupe, de lui arracher la mâchoire et de la déposer dans une petite poche de toile que devait porter le marmot

     CORSE - De Rogliano à Bastia

     

     

    TRADITION:

    Quant aux jeteurs de sort, pour les combattre, on se transmettait une recette infaillible : il suffisait de retirer sa veste, d'en retourner les manches et les poches. Déposée à même le sol, il n'y avait plus qu'à bastonner la veste et, l'ensorceleur plié en deux accourait, s'excusant même pour que soit mis fin à la volée de coups !

    RENDEZ-VOUS AU PROCHAIN NUMERO !!!