• Le Cami - N°79

     

     

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    Le Cami - N°79

    Coulon – Marais Poitevin - Place de la Coutume

    Cette  libellule géante a été réalisée par Brigitte Belaud, plasticienne, en 2012. Elle est aujourd’hui un symbole du marais mouillé. La place, entourée de maisons aux volets colorés, fut autrefois un lieu où les taxes pour le transport de marchandises sur la Sèvre étaient prélevées.

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    NOUS AVONS MARCHE SUR LE "ROUGIER"

     

     

    La Vallée du Salagou et ses terres rouges.

    Pourquoi la terre est-elle rouge ? Les ruffes (Le mot vient de l'occitan rufa, lui-même issu du latin rufus (rouge) doivent leur couleur rouge à l'oxyde de fer. L'alternance régulière des périodes sèches et humides, qui caractérise le climat, a favorisé l'oxydation du fer contenu dans le sol.

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    Aujourd'hui, alors que la viticulture régionale a choisi la voie de la qualité, le lac du Salagou s'impose à nous comme l'un des sites les plus fascinants du sud de la France. L'un de ceux qui offrent au photographe des champs d'investigation infinis, et dont une vie ne suffirait pas à percer tous les secrets.

     

    DES NOMS PROPRES QUI  DEVIENNENT COMMUNS

     Louis de Béchamel, marquis de Nointel (1630-1703.

    C'était un fermier général, maître d'hôtel de Louis XIV

    Pour exercer cette lourde tâche de maître d'hôtel, le marquis disposait tout naturellement d'une imposante équipe de cuisiniers. L'un d'entre eux composa la fameuse sauce béchamel. Comme le voulait la tradition de l'époque elle prit le nom du maitre d'hôtel.

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    La béchamel servie à la cour du roi soleil contenait des aromates, des carottes, des oignons. De surcroît, il existait une sauce grasse avec de la crème et maigre avec du lait.

    Les connaisseurs savent qu'aujourd'hui la sauce béchamel est essentiellement constituée de farine, de beurre et de lait. 

     

    LE BILLET DE CHARLY

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    UNE TELE, POUR QUOI FAIRE ?

    Il a fallu attendre quelques mois après notre arrivée en France, avant d’acquérir un téléviseur. Toute la famille en avait envie mais ce n’était pas notre priorité.

    La préoccupation première de mon père était de retrouver du travail. La télévision, à vrai dire, nous ne la connaissions pas vraiment. En Algérie seule la région d’Alger a pu en profiter  avant l’indépendance. Nous avions eu le plaisir de la découvrir durant le voyage qui nous avait ouvert les portes de la France en 1959. A Arles, au camping, le propriétaire avait eu la riche idée de disposer des chaises face à la fenêtre de sa salle à manger, derrière laquelle était installée sa télévision. Durant deux soirées nous nous sommes régalés à découvrir des images que l’on trouvait extraordinaires. Le cinéma à la maison c’était le rêve.

    Le jour est finalement arrivé où les soucis, la nostalgie, la crainte du lendemain ont laissé un peu de place à l’envie de renouer avec une certaine stabilité. Mes parents se sont payé leur premier téléviseur. Il était un peu particulier, "casé" dans un petit meuble bas que l’on pouvait fermer. Une fois les deux portes rabattues on ne pouvait pas deviner qu’il abritait la « boîte magique ».

    Comme tous les français nous avons pu voir le premier homme invisible  première diffusion en France: série télévisée britannique en noir et blanc où on voit, Peter Brady, un scientifique londonien, devenir invisible après un accident de laboratoire. Même s’il n’y avait plus de petits à la maison nous n’échappions pas à “Bonne nuit les petits” qui mettait en scène Gros Ours, son maître Ulysse et les frère et sœur Petit Louis et Mirabelle. Et puis ce fut “Au Nom de la Loi”, avec Steve McQueen et son fusil à canon scié et ”Thierry la Fronde », ce jeune seigneur solognot nommé « Thierry de Janville » qui ,décide de résister aux Anglais, et se donne pour mission de délivrer le roi de France Jean II  prisonnier des Anglais,

    La télévision m’a surtout permis de découvrir un sport dont je ne savais pratiquement rien. Pour nous, pieds noirs, le sport national c’était le foot. Les mêlées violentes du rugby ne nous passionnaient pas. Nous n’en connaissions même pas les règles. C'est la popularité du commentateur Roger Couderc qui m’a fait découvrir ce sport. Sa ferveur, sa bonne humeur, son accent occitan, ( il est originaire de Souillac) ses commentaires bouillonnants, parfois chauvins mais toujours bon enfant, ont contribué à me maintenir devant  l’écran. C’était le premier  supporter de l'équipe de France, constituée de géants de plus de 100 kilos qu’il « prenait sous ses bras" en les qualifiant de « petits » dans son expression devenue célèbre « Allez les petits ! ».

    J’ai appris à vivre avec la télévision, lui réservant les « créneaux » occupés autrefois aux veillées. Je regrette parfois de me plier  trop facilement à ce rituel quotidien qui me pousse à actionner la télécommande sans même me poser la question de savoir si le temps que je vais passer devant l’écran ne pourrait pas être consacré à une autre activité. Pour cette raison je me refuse à maintenir mon « poste » allumé toute la journée comme crtains aiment le faire.

    Pourtant, il faut bien le reconnaître : beaucoup d'informations passent par cette "boîte magique".

     

    PROCHAINEMENT

    nous parlerons " cheveux".

     

     

     

     

     

    Salon de coiffure des années 1970

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