• LES COUTUMES DES ANNEES 1500

     

     
     Des coutumes qui datent des années 1500... 

     

     

     

    LES COUTUMES DES ANNEES 1500

     

      La coutume du bouquet de la mariée.
     LES COUTUMES DES ANNEES 1500

    La plupart des gens se mariaient en juin, parce qu'ils prenaient leur bain annuel en mai et se trouvaient donc encore dans un état de fraîcheur "raisonnable" en juin.   Mais évidemment, à cette époque, on commençait déjà à "puer" légèrement et c'est pourquoi la mariée tentait de masquer un tant soit peu son odeur corporelle en portant un bouquet.   C'est à cette époque qu'est née la coutume du bouquet de la mariée. 

     

    LES COUTUMES DES ANNEES 1500

     

     L'expression "Jeter le bébé avec l'eau du bain"

    Pour se baigner, on utilisait une grande cuve remplie d'eau très chaude.   Le Maître de maison jouissait du privilège d'étrenner l'eau propre. Suivaient les fils et les autres hommes faisant partie de la domesticité  puis les femmes et enfin les enfants....Les bébés fermaient la marche.  À ce stade, l'eau était devenue si sale qu'il aurait été aisé d'y perdre quelqu'un... et donc de « Jeter le bébé avec l'eau du bain » !

     

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     L'expression "It's raining cats and dogs "

    ("Il pleut des chats et des chiens").

     

    En ces temps-là, les maisons avaient des toits en paille, parfois même la maison n'était qu'un toit.  C'était le seul endroit où les animaux pouvaient se tenir au chaud. C'est donc là que vivaient les chats et les petits animaux (souris et autres bestioles nuisibles), dans le toit. Lorsqu'il pleuvait, celui-ci devenait glissant et il arrivait que les animaux glissent hors de la paille et tombent du toit. 

    D'où l'expression anglaise " It's raining cats and dogs " ("Il pleut des chats et des chiens").

     

     

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    LES COUTUMES DES ANNEES 1500

     

     Le ciel de lit

    Pour la même raison, aucun obstacle n'empêchait les objets ou les bestioles de tomber dans la maison. C'était un vrai problème dans les chambres à coucher où les bestioles et déjections de toute sorte s'entendaient à gâter la literie. C'est pourquoi on finit par munir les lits de grands piliers afin de tendre par-dessus une toile qui offrait un semblant de protection. Ainsi est né l'usage du ciel de lit ; bien évidemment, les plus pauvres devaient s'en passer...

    LES COUTUMES DES ANNEES 1500

     À cette époque, on cuisinait dans un grand chaudron perpétuellement suspendu au-dessus du feu.

      Des tomates toxiques

     

    Chaque jour, on allumait le feu, et l'on ajoutait des ingrédients au contenu du chaudron. On mangeait le plus souvent des légumes, et peu de viande.

     

      On mangeait ce pot-au-feu le soir et laissait les restes dans le chaudron. Celui-ci se refroidissait pendant la nuit et le cycle recommençait le lendemain. De la sorte, certains ingrédients restaient un bon bout de temps dans le chaudron...  Les plus fortunés pouvaient s'offrir des assiettes en étain. Mais les aliments à haut taux d'acidité avaient pour effet de faire migrer des particules de plomb dans la nourriture, ce qui menait souvent à un empoisonnement par le plomb (saturnisme) et il n'était pas rare qu'on en meure. C'était surtout fréquent avec les tomates ce qui explique que celles-ci aient été considérées pendant près de 400 ans comme toxiques.  


     
     

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     Pour boire la bière ou le whisky, on utilisait des gobelets en plomb. Cette combinaison mettait fréquemment les buveurs dans le coma pour plusieurs jours ! 
     
     

     Le pain LES COUTUMES DES ANNEES 1500

    Le pain était divisé selon le statut social. 

    Les ouvriers en recevaient le fond carbonisé, la famille mangeait la mie et les hôtes recevaient la croûte supérieure, bien croquante.

    La veillée mortuaire

    Quand un ivrogne était trouvé dans la rue, il n'était pas rare qu'on entreprenne de lui faire sa toilette funèbre.  Il restait ainsi plusieurs jours sur la table de la cuisine, où la famille s'assemblait pour boire un coup en attendant que l'olibrius revienne à la conscience : d'où l'habitude de la veillée mortuaire. 
     

       

     

     L'expression   « sauvé par la clochette ».

     

       

    La Grande-Bretagne est  petite à cette époque. La population ne trouve plus de places pour enterrer ses morts ; du coup, on déterre des cercueils et on les vide de leurs ossements qui sont stockés dans des bâtiments  afin de pouvoir réutiliser les tombes. Mais lorsqu'on entreprend de rouvrir ces cercueils, on s'aperçoit que 4 % d'entre eux portent des traces de griffures dans le fond. Cela laisse penser qu'on avait sans doute enterré quelqu'un de vivant. 

      Dès lors, on prit l'habitude d'enrouler une cordelette au poignet du défunt reliée à une clochette à la surface du cimetière ; et l'on posta quelqu'un toute la nuit dans les cimetières avec mission de prêter l'oreille et c'est ainsi que naquit là l'expression  « sauvé par la clochette ».