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LES COUTUMES DES ANNEES 1500
Des coutumes qui datent des années 1500... L'expression "Jeter le bébé avec l'eau du bain"
Pour se baigner, on utilisait une grande cuve remplie d'eau très chaude. Le Maître de maison jouissait du privilège d'étrenner l'eau propre. Suivaient les fils et les autres hommes faisant partie de la domesticité puis les femmes et enfin les enfants....Les bébés fermaient la marche. À ce stade, l'eau était devenue si sale qu'il aurait été aisé d'y perdre quelqu'un... et donc de « Jeter le bébé avec l'eau du bain » !
L'expression "It's raining cats and dogs "
("Il pleut des chats et des chiens").
En ces temps-là, les maisons avaient des toits en paille, parfois même la maison n'était qu'un toit. C'était le seul endroit où les animaux pouvaient se tenir au chaud. C'est donc là que vivaient les chats et les petits animaux (souris et autres bestioles nuisibles), dans le toit. Lorsqu'il pleuvait, celui-ci devenait glissant et il arrivait que les animaux glissent hors de la paille et tombent du toit.
D'où l'expression anglaise " It's raining cats and dogs " ("Il pleut des chats et des chiens").
Le ciel de lit
Pour la même raison, aucun obstacle n'empêchait les objets ou les bestioles de tomber dans la maison. C'était un vrai problème dans les chambres à coucher où les bestioles et déjections de toute sorte s'entendaient à gâter la literie. C'est pourquoi on finit par munir les lits de grands piliers afin de tendre par-dessus une toile qui offrait un semblant de protection. Ainsi est né l'usage du ciel de lit ; bien évidemment, les plus pauvres devaient s'en passer...
À cette époque, on cuisinait dans un grand chaudron perpétuellement suspendu au-dessus du feu. Des tomates toxiques
Chaque jour, on allumait le feu, et l'on ajoutait des ingrédients au contenu du chaudron. On mangeait le plus souvent des légumes, et peu de viande.
On mangeait ce pot-au-feu le soir et laissait les restes dans le chaudron. Celui-ci se refroidissait pendant la nuit et le cycle recommençait le lendemain. De la sorte, certains ingrédients restaient un bon bout de temps dans le chaudron... Les plus fortunés pouvaient s'offrir des assiettes en étain. Mais les aliments à haut taux d'acidité avaient pour effet de faire migrer des particules de plomb dans la nourriture, ce qui menait souvent à un empoisonnement par le plomb (saturnisme) et il n'était pas rare qu'on en meure. C'était surtout fréquent avec les tomates ce qui explique que celles-ci aient été considérées pendant près de 400 ans comme toxiques.
Pour boire la bière ou le whisky, on utilisait des gobelets en plomb. Cette combinaison mettait fréquemment les buveurs dans le coma pour plusieurs jours !
Le pain était divisé selon le statut social.
Les ouvriers en recevaient le fond carbonisé, la famille mangeait la mie et les hôtes recevaient la croûte supérieure, bien croquante.
La veillée mortuaire
Quand un ivrogne était trouvé dans la rue, il n'était pas rare qu'on entreprenne de lui faire sa toilette funèbre. Il restait ainsi plusieurs jours sur la table de la cuisine, où la famille s'assemblait pour boire un coup en attendant que l'olibrius revienne à la conscience : d'où l'habitude de la veillée mortuaire.
L'expression « sauvé par la clochette ». La Grande-Bretagne est petite à cette époque. La population ne trouve plus de places pour enterrer ses morts ; du coup, on déterre des cercueils et on les vide de leurs ossements qui sont stockés dans des bâtiments afin de pouvoir réutiliser les tombes. Mais lorsqu'on entreprend de rouvrir ces cercueils, on s'aperçoit que 4 % d'entre eux portent des traces de griffures dans le fond. Cela laisse penser qu'on avait sans doute enterré quelqu'un de vivant.
Dès lors, on prit l'habitude d'enrouler une cordelette au poignet du défunt reliée à une clochette à la surface du cimetière ; et l'on posta quelqu'un toute la nuit dans les cimetières avec mission de prêter l'oreille et c'est ainsi que naquit là l'expression « sauvé par la clochette ».