• MONDOVI - 1850 - Les noms des rues.

     

     

     

    Que sont devenues les rues d'origine de notre village ?

    Pour retrouver les rues du village nous avons recherché une photo satellite diffusée par Google Map.

    Dans l'agglomération de Mondovi (aujourd'hui Dréan) l'ancien village est encadré de rouge.

     

    MONDOVI - 1850: Les rues du village.

    On distingue parfaitement les deux axes sur lesquels il a été créé :.

    une voie Nord-Sud allant de BÔNE à SOUK-AHRAS,

    l'autre Est-Ouest menant de La Calle à Guelma.

    Nous pouvons retrouver ces deux voies de communication sur la carte ci-dessous.

    MONDOVI - 1850: Les rues du village.

     Ci-dessous nous avons agrandi la partie encadrée.

    Cet agrandissement nous permet de retrouver les rues initialement créées quand le village est né.

     

    MONDOVI - 1850: Les rues du village.

     
    Pour mieux distinguer ces différentes rues nous les avons retracées.
     

    MONDOVI - 1850: Les rues du village.

     

    Sur les vues ci-dessous voici, à droite le plan de village en 1962 et à gauche la structure actuelle.

    Les rues ont, bien-sur changé de nom aujourd'hui. Cliquez !

    MONDOVI - 1850: Les rues du village.

     
     Ci-dessous voici le tracé d'implantation du village qui date de l'année 1848, avant le commencement des travaux.
     

    MONDOVI - 1850: Les rues du village.

     Autour du village un fossé de protection avaient été creusé par l'armée avant que les concessionnaires n'arrivent sur les lieux. Ceci afin d'éviter l'intrusion de bêtes sauvages ou d'individus mal intentionnés.

    Quatre portes équipées d'un bastion permettaient l'entrée dans le village. Le rectangle d'implantation est de 600 mètres de long sur 400 mètres de large.

     Quels étaient les noms des rues du village lorsqu'il a été déserté par ses occupants français ?

      

     

     

                                        

     

    PARMENTIER

     

    NICOT

     

    St AMBROISE

    de L’ESPÉRANCE

     

    St  ELOI

     

    du  LION

     

    DAMREMONT

     

     

    C’est en 1851 c'est-à-dire 3 ans après l’arrivée des colons que le nom des rues du village sera officialiséMONDOVI - 1850: Les rues du village.

     

    THOUIN

         

    GRAILLET

         

    Albert CAMUS

          

    St AUGUSTIN

         Cliquez sur le nom de la rue pour en savoir plus.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

       

    Rue du Lion

    Avant même que les colons n’arrivent, les soldats avaient été chargés de débroussailler les lieux où devait s’implanter le village.

    Ils avaient remarqué des traces laissant supposer que des bêtes avait ménagé un passage leur permettant, la nuit, d’atteindre la rivière, qui coulait un peu plus bas.

    Lors de l'arrivée des familles sur le territoire du futur Mondovi, le roi des animaux sauvages est le lion.

    Un jour l'un d'eux parvient à s'introduire dans le centre du côté de la Porte de Bône. Il éventre un bœuf, emportant un quartier de viande. Les trainées de sang permettent aux colons de suivre la trace de son chemin de repli. Les entrailles abandonnées permettent de vérifier qu'il a emprunté la Pote de Bône pour sortir du centre.

    Dans la rue dénommée "Rue du Lion" existait un lot converti en parc à bestiaux. Attirés par la présence de ces bestiaux, les lions empruntaient cette rue pour se diriger vers l'Oued Guerig qui longeait le Boulevard de l'est. C'est dans l'enclos à bestiaux que le premier lion a été tué à Mondovi par le concessionnaire d'une parcelle agé de 52 ans ( Hypolite FRECHOU)

     

     

    Il y avait dans la colonie, un chasseur émérite de fauves nommé Jules Girard. C’est lui qu’on appela en 1845 pour tuer un des lions repéré en ces lieux.

    D’autres bêtes par la suite ont emprunté le territoire de Mondovi pour se rendre à la Seybouse. On a estimé à une trentaine le nombre de bêtes susceptibles de vivre dans la région. Certains  venaient du massif de l’Edough où le dernier lion avait été abattu.

     

     

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    DAMREMONT

    DAMREMONT était un général de l’armée française.

    Il a été tué le vendredi 13 octobre 1837 aux côté du général Pérrégaux lors de la prise de la ville de Constantine.

    A la tête d’une armée de 12 000 hommes, le général Damrémont, soutenu par l’artillerie du général Vallée et par un puissant matériel de siège, ouvre une brèche dans l’enceinte de Constantine. Ses fantassins s’y engouffrent et emportent la ville.

     

    Les évènements de 1837

     

    • 12 février : Le général Damrémont est nommé Gouverneur général en Algérie. Il a pour instructions de se limiter à l’occupation restreinte.
    • 30 mai : Convention de la Tafna signée entre le général Bugeaud et l’émir Abd el-Kader. L’émir obtient les deux tiers du territoire de l’ex-régence (province de Titteri et province d’Oran, à l’exception des villes d’Oran, d’Arzew et de Mostaganem). Il établit sa capitale à Mascara. Les Français se chargent d’exiler ses propres opposants.
    • Damrémont entre en contact avec le bey de Constantine pour obtenir une Convention du même type, mais Ahmed rejette son ultimatum le 19 août.
    • 13 octobre : Expédition de Constantine de 1837 : Le Gouverneur général reçoit l’ordre de marcher sur Constantine avec 10 000 hommes. La ville est prise le 13 octobre après sept jours de siège. Damrémont a été tué la veille, d’un coup de canon. Son successeur le général Valée s’attache à organiser la province de Constantine, puis doit affronter Abd el-Kader (fin en 1840).

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    Saint ELOI

    On a donné le nom de St Eloi à une rue de Mondovi pour rendre hommage aux forgerons du génie.

    Eloi naît vers l’an 588, de parents gallo-romains, à Chaptelat en limousin, à une époque où se mêlent les mondes gallo-romains et barbares, souvent encore cruels, débauchés et incultes. Le jeune Eloi qui manifeste du goût pour le travail des métaux est mis en apprentissage chez un orfèvre de Limoges. Il y fait preuve de talent et en même temps se montre pieux et avide de s’instruire.

    Peu de temps après, il se rend à Paris et entre au service d’un orfèvre renommé qui reçoit des commandes du palais royal. C’est ainsi qu’il a l’occasion d’être remarqué par le roi Clotaire II en ayant, sans frauder, réussi à fabriquer deux trônes avec l’or fourni pour un seul. L'art mérovingien, s’étendant sur une période aussi longue que le gothique, reste assez mal connu. Pourtant on sait que les techniques sont raffinées, les pièces toujours individualisées, d’où l’estime dans laquelle était tenu l‘artisan ou l’artiste. Saint Eloi représente la réussite la plus brillante mais son cas est loin d’être exceptionnel.

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     NICOT

    Jean Nicot, seigneur de Villemain ou Jean Nicot (1530-4 mai 1600) originaire de Nîmes fut nommé ambassadeur de France à Lisbonne en 1559. Il parlait l'espagnol et l'italien. Il a introduit le tabac (surnommé l'herbe à Nicot ou "herbe à la Reine") à la cour du roi de France et eu la chance de soigner les migraines de Catherine de Médicis. À l'époque, le tabac se prise seulement.

    En reconnaissance de ses services rendus à la France, le roi lui donna ses lettres de noblesse. Il devint seigneur de Villemain, petite cure située dans l'est parisien non loin de Brie-Comte-Robert.

     

     

     

     

     

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    PARMENTIER

     

    Ce nom a été choisi pour encourager les cultures dans le centre agricole.

     

    Antoine Augustin Parmentier est un pharmacien, agronome, nutritionniste et hygiéniste français

    Il fait son apprentissage de la pharmacie Frison chez un apothicaire de sa ville natale, puis à Paris. À l'âge de 20 ans, il est pharmacien aux armées pendant la guerre de Sept Ans, contre la Grande-Bretagne et la Prusse. Au cours de son incarcération en Allemagne, il découvre la qualité nutritive d’une plante de la famille des solanacées, la pomme de terre.

    son retour en France, en 1771, il est apothicaire-major de l’Hôtel royal des Invalides. La même année, il participe à un concours ouvert par l’académie de Besançon sur le remplacement du blé dans la fabrication du pain et rédige un mémoire sur la pomme de terre, qui le rend célèbre. À l’issue de la publication de son mémoire, l’Académie des Sciences, des Belles-Lettres et des Arts le récompense, malgré une interdiction du Parlement de cultiver la pomme de terre datant de 1748.

    En 1772, les membres de la Faculté de médecine de Paris planchent pendant de longues semaines sur le sujet et finissent par déclarer que la consommation de la pomme de terre ne présente pas de danger. Mais le terrain sur lequel il avait installé ses plantations près des Invalides appartenant à des religieuses, il dut bientôt renoncer à les cultiver. Ne baissant pas les bras pour autant, Parmentier, va promouvoir la pomme de terre en organisant des dîners où seront conviés des hôtes prestigieux tels que Benjamin Franklin ou Lavoisier.

    Il essaie, avec l’appui du roi Louis XVI, de développer la culture de la pomme de terre en créant une plantation de ce tubercule dans la plaine des Sablons, à Neuilly, en 1785. En août 1786, il apporte même au roi un bouquet de fleurs de pomme de terre. Louis XVI en glisse une à sa boutonnière et une autre sur la perruque de Marie-Antoinette.

    Grâce à lui plusieurs famines ont été évitées

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    Rue GRAILLET et THOUIN

     

    GRAILLET et THOUIN sont des personnalités qui ont contribué administrativement à la colonisation de la région de Mondovi.

     

     

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       Rue ALBERT CAMUS                                         

      

                                                        

    MONDOVI - 1850: Les rues du village.

    Albert Camus est né à Mondovi le 7 novembre 1913. Il est le deuxième enfant de la famille. Il a un frère, Lucien, plus âgé de 4 ans. Son père est caviste à la ferme de St Paul. Il est d'origine alsacienne (28 ans), sa mère ménagère (31 ans) d’origine espagnole.

    Lucien Camus, le père, se présente le 8 novembre à la mairie de Mondovi avec comme témoins Piro Jean, commerçant et Frendo Salvatore, employé.

    Lucien Camus, père est mobilisé en septembre 1914. Dès la mobilisation de son mari, Catherine et ses deux enfants vont s'installer chez sa mère à Alger, dans le quartier populaire de Belcourt

    Blessé à la bataille de la Marne, il meurt à Saint-Brieuc le 17 octobre 1914. Camus n'a donc pas connu son père

    Après la mort de son père au cours de la guerre de 1914-1918, il est élevé par sa mère, et par sa grand-mère. Albert et Lucien seront plus éduqués par leur grand-mère, une maîtresse femme, que par leur mère qui abdique toute responsabilité en raison de sa quasi-surdité et d'une difficulté à parler.

    En 1924, l'instituteur Louis Germain pousse la famille du jeune Albert à l'inscrire au concours des bourses pour lui permettre d'entrer au lycée et à l’université..

    Quelques années plus tard,  il adhère au Parti Communiste

    Il adapte de nombreux textes pour le théâtre et se livre à des activités journalistiques tant à Alger, qu'à Paris, Clermont-ferrand ou Lyon. Les années quarante sont celles de textes désormais passés à la postérité : L'étranger, Caligula, Le Mythe de Sisyphe.

    En 1947, paraît un roman qui rencontrera un énorme succès : La Peste.

    En 1951, la publication de L'homme révolté entraîne la rupture de Camus avec la gauche communiste et avec Jean-Paul Sartre.

    En 1956, les évènements d'Algérie l'incitent à s'exprimer : il condamne les violences réciproques et estime qu'une entente entre Algériens et Français est possible dans le cadre des structures existantes, à condition que le peuple algérien obtienne les mêmes droits que le peuple français.

    En 1957, Albert Camus obtient le Prix Nobel de littérature. Il garde une telle reconnaissance à son instituteur qu'il lui écrira

    Il décède des suites d'un accident de voiture, le 4 janvier 1960

    MONDOVI - 1850: Les rues du village.

    Les Mondoviens ont toujours été fiers d’avoir un prix Nobel originaire de leur village. Ils ont donné son nom à une rue du village

     

    Rue de la pépinière

    Avant de devenir la rue "Albert Camus" en 1958, la rue portait le nom de "rue de la pépinière.

    Pourquoi ?

    Pour l'aménagement du terrain destiné à la commune, des terres avaient été évacuées en dehors du périmètre de construction, au-delà du boulevard de l'est et de la porte de la Seybouse. Elles ont permis la création d'un vaste

    jardin sur lequel sera implantée en 1850, la pépinière de la commune.

    Notez qu'un peu plus tard, la rivière "Seybouse" sera détournée dans le lit de l'Oued Guerig. On utilisera l'eau de cet "oued" pour assurer l'irrigation des plantations.

    En 1851 la pépinière fournira 1000 acacias, 500 frênes, 500 caroubiers, 500 chênes, 2000 pieds de vigne, 400 orangers, 200 figuiers, 200 noyers, 400 pruniers.

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     Rue Saint AUGUSTIN

     

    Qui était St Augustin ?

    Aurelius Augustinus naquit le 13 novembre 354, à Thagaste (aujourd’hui Souk-Ahras en Algérie).   Son père Patricius était païen. Sa mère Monique était en revanche une ardente chrétienne qui œuvra inlassablement pour la conversion de son fils.

    Augustin fit des études de rhétorique dans les villes de Thagaste, Madaure et Carthage, en Afrique du Nord.

    A partir de l'âge de 17 ans et jusqu'à 31 ans, il vécut avec une Carthaginoise qui lui donna un fils, Adéodat, en 372.

    Augustin découvrit la philosophie à 19 ans.

    En 386, après un passage à Rome, il arriva à Milan, où il avait obtenu une chaire de rhétorique. Cette même année, Il se convertit au catholicisme.

    Il se fait baptiser par Ambroise, l'évêque de Milan, le 24 avril 387 durant la nuit de Pâques.

    Sa mère, qui l'avait rejoint en Italie, se réjouit que ses prières eussent été exaucées (elle mourut la même année à Ostie).

    En 388, Augustin retourna à Thagaste où il donna ses biens aux pauvres et mena avec quelques fidèles une vie de prière et d'étude.

    En 391, il fut appelé par les chrétiens d’Hippone  pour seconder leur évêque Valère qui l'ordonna prêtre, malgré sa résistance.

    Hippone a connu la richesse et le faste. Elle fut le marché le plus opulent de l'Afrique Romaine.

    Au Ve siècle, Hippone est devenue le foyer du christianisme sous l'épiscopat de Saint Augustin évêque de la ville entre 396 et 430.

     

    Qui était St Augustin ?

    Aurelius Augustinus naquit le 13 novembre 354, à Thagaste (aujourd’hui Souk-Ahras en Algérie).   Son père Patricius était païen. Sa mère Monique était en revanche une ardente chrétienne qui œuvra inlassablement pour la conversion de son fils.

    Augustin fit des études de rhétorique dans les villes de Thagaste, Madaure et Carthage, en Afrique du Nord.

    A partir de l'âge de 17 ans et jusqu'à 31 ans, il vécut avec une Carthaginoise qui lui donna un fils, Adéodat, en 372.

    Augustin découvrit la philosophie à 19 ans.

    En 386, après un passage à Rome, il arriva à Milan, où il avait obtenu une chaire de rhétorique. Cette même année, Il se convertit au catholicisme.

    Il se fait baptiser par Ambroise, l'évêque de Milan, le 24 avril 387 durant la nuit de Pâques.

    Sa mère, qui l'avait rejoint en Italie, se réjouit que ses prières eussent été exaucées (elle mourut la même année à Ostie).

    En 388, Augustin retourna à Thagaste où il donna ses biens aux pauvres et mena avec quelques fidèles une vie de prière et d'étude.

    En 391, il fut appelé par les chrétiens d’Hippone  pour seconder leur évêque Valère qui l'ordonna prêtre, malgré sa résistance.

    Hippone a connu la richesse et le faste. Elle fut le marché le plus opulent de l'Afrique Romaine.

    Au Ve siècle, Hippone est devenue le foyer du christianisme sous l'épiscopat de Saint Augustin évêque de la ville entre 396 et 430.

    MONDOVI - 1850: Les rues du village.

    Une basilique a été construite au cœur de la ville romaine d'Hippone.

    Elle donnait lieu à une cérémonie annuelle à l'occasion de la fête de St Augustin  

     

     

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     Rue de l'espérance

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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     Rue St AMBROISE

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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