• MONDOVI - 1849

     

     

     

    MONDOVI - 1849, le choléra

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

     

     

    Le 10 juin 1849 le Maréchal BUGEAUD est emporté par le choléra.

    Les Bônois ont donné son nom à un village perché à douze kms de la ville. 

     Le corps du maréchal Bugeaud a été déposé dans une chapelle sépulcrale de l'Hôtel des Invalides ; il se trouve placé au-dessus du cercueil de l'amiral Duperré, tout près de celui du général Duvivier

    MONDOVI - 1849, le choléra

     LE CHOLERA

    Aujourd’hui nous n’avons plus connaissance en France de tels fléaux. Il nous est donc difficile d’imaginer l’ambiance que crée une telle épidémie.

    Voici ce qu’en dit quelqu’un qui l’a vécue ( Pauline De Noirefontaine)

    « le choléra a fondu sur notre pauvre ville comme un vautour qui la couvre de ses ailes noires… il est presque impossible de sortir de chez soi ni d’ouvrir sa croisée, sans entendre le râle de la dernière heure, ou voir quelque exposition funèbre…depuis six semaines que le choléra a étendu sur nous son bras de fer, il a déjà fauché le huitième de la population, et le tiers de la garnison, sept médecins, quatre-vingt-cinq infirmiers et douze sœurs de Saint-Vincent-de-Paul... Mais c’est surtout la rapidité avec laquelle on passe de la vie à la mort qui ébranle les âmes les plus intrépides. On ne peut même plus se fier à la jeunesse, à la fraîcheur et à l’éclat des belles années ; le monstre sévit avec une fureur tellement aveugle, qu’il frappe indistinctement jeunes et vieux, faibles et forts, pauvres et riches, sans distinction d’âge, de fortune. »

     

     

     

    Il nous reste de Bugeaud la chanson  :

    « As-tu vu la casquette, la casquette

       As-tu vu la casquette du père Bugeaud ? »

     

    Comment est née cette chanson ?

    Une nuit, le camp du général Bugeaud est attaqué. Réveillé en sursaut, le général sort de sa tente…en bonnet de nuit ! Il repousse les arabes et les soldats se mettent alors, en riant, à improviser des paroles sur un air de clairon. Le général s’en réjouit.

    Par la suite, il disait lui-même : « Sonnez la casquette ! »

     

     

    Nous avons vu, dans la page précédente que c'est à la fin de l'année 1848 que le convoi des  premiers mondoviens a traversé la France puis la Méditerranée pour arriver au sud de Bône, avec pour mission de créer de toutes pièces le village de Mondovi.

    Nous voilà sur le lieu de création du village où tout le monde s'affaire, respectant une organisation militaire stricte.

    Nous sommes en 1849. 

    Certains donnent régulièrement des nouvelles à la famille restée en France, impatiente de savoir comment se passe l'aventure entreprise par les leurs.

    Un colon écrit.

     

    Mondovi, 10 Janvier 1849

    "Je vous avise que nous avons mis 28 jours pour arriver à Bône et nous en sommes à 8 lieues et ça ne fait qu'une seule plaine et une terre comme on n'en voit pas de pareille en France, pour la bonté ; nous n'avons aucune gelée, nous n'avons qu'un peu de pluie et du beau temps ; nous avons resté un peu dans les tentes et maintenant nous sommes dans les baraques en planches ; nos baraques ont 3 mètres 50 centimètres de large et 5 mètres de long ; on nous a donné notre jardin voilà 3 semaines et nous avons déjà choux, carottes, oignons, navets, poireaux, salades, radis, pois, tout est déjà bien élevé. Nous sommes arrivés un peu tard pour semer du blé, mais on a fait venir des arabes en masses pour labourer et semer pour nos récoltes de l'année prochaine. Nous sommes en train de faire les fortifications, nous gagnons 5 à 6 francs par jours les bons ouvriers et nous ne sommes pas malheureux. Nous recevons les vivres de campagne, mais nous avons du pain de sous-officier fi livre de viande, 12 grammes de café, autant de sucre et un quart de vin, mais nous sommes obligés de laisser 60 centimes de notre journée pour notre nourriture, on a fait aussi des fours à chaux et des briques pour bâtir des maisons.
    On nous donne tous les outils nécessaires : pelles, pioches, bêches et tout ce qui s'en suit. Je m'y plais très bien, ma femme aussi et nous nous portons même mieux qu'en France ; nous avons déjà fait la perte de quelques petits enfants, mais pas encore de grandes personnes... Nous sommes près d'une rivière et notre convoi est divisé en deux villages que l'on a appelé Centre ler et Centre 2 de la Commune de Mondovi. Nous sommes dans les baraques et chaque famille reçoit des vivres et l'on s'arrange comme on veut..."

     LEMAIRE François

     

    Le centre est constitué de 49 célibataires, 49 familles de moins de 3 personnes adultes, 91 familles de plus de 3 personnes adultes. Environ 1250 hectares de bonnes terres et 300 de broussailles et ruisseaux leur ont été attribués.

    Des baraquements ont été créés pour loger les familles. D’autres abritent l’infirmerie, les ateliers du forgeron et du charron, la boulangerie, les écoles.

    Une paroisse est fondée sous la protection de St Ambroise. La chapelle et le presbytère sont installés dans une baraque.

     Les ouvriers s’affairent à la construction de maisons qu’on espère terminer avant la saison des pluies.

    L’état a fourni des fours à chaux et à briques, le bois d’échafaudage pour la charpente et le badigeonnage.

     

    Une rivière « la Seybouse » bordée d’épineux, genêts et roseaux coule non loin du futur village.

    La contrée est sauvage, marécageuse, paludéenne : la plaine alluvionnaire est envahie par une végétation dense. 

    Le premier travail de ces colons sera donc de défricher cette nature hostile sous les ordres du capitaine Louis BLANCHET.

     

    Lettre d'un "colon"

    Le  19 Mars 1849  .......
    ......Le pays est charmant, nous sommes entourés de montagnes boisées, de vallons et le village est situé sur un mamelon ; au Nord, sont nos jardins, au midi est un vallon boisé puis un mamelon aussi boisé ; à l'Est, sont de très hautes montagnes avec des gorges toutes boisées, au bas la Seybouse, rivière très poissonneuse, au couchant des mamelons boisés et de larges gorges. Les arbres dont des oliviers, des peupliers, des charmes, des frênes, des myrtes et d'autres dont je ne connais pas les noms. Il y a beaucoup de terre argileuse et des grès sur le bord de la Seybouse. On voit beaucoup de pierres à chaux. Il y a des mines de fer : le Capitaine dit que toutes les montagnes qui nous entourent en contiennent beaucoup.
    Nous n'avons encore rien trouvé dans les fouilles que l'on fait qui prouve que les Romains aient habité cette partie de l'Afrique, qui du reste était tout à fait inculte ; quelques parties avaient été labourées par les Arabes, mais si superficiellement que l'on ne peut comprendre que la terre ait rapporté. On peut se livrer à la culture de la vigne, des oliviers, du tabac, du blé qui est double en grosseur de celui de France : mais il faut du travail et du courage.
    Nos jardins sont en partie plantés, tout y vient bien ; tous les arbres que nous avons emportés sont bien pris, nos pommes de terre sont très grandes, nos salades, nos épinards, nos pois, nos radis, le persil ne vient pas ; du reste toutes les plantes de France reprennent très bien. Notre vigne est très belle mais nous en avons très peu. . .
    Je vois qu'avec du travail et de la persévérance, on peut faire un riche pays de l'Afrique… etc...

     

    Article dans "Le Moniteur Universel" du 13/04/1849

    "La province de Constantine a reçu, en 1848, cinq convois d'émigrants formant un total de 4411 individus".

    Les mauvais temps qui empêchaient l'arrivage des navires chargés de bois, ou rendaient les communications difficiles, ont pendant longtemps retardé les travaux d'installation provisoire. Sauf quelques rares exceptions, quelques esprits inquiets, les émigrants ont semblé comprendre toutes les difficultés que l'administration éprouvait, et ont accepté franchement les inconvénients de la vie sous la tente, toute nouvelle pour eux.

    Dans toute l'étendue de la province, les neuf dixièmes au moins des jardins ont été mis en valeur ; des moniteurs d'agriculture, choisis presque exclusivement parmi les émigrants, ont prêté le concours le plus utile dans ces circonstances.

    Des effets d'habillement hors de service ont été distribués aux colons les plus nécessiteux. Tous ont reçu, depuis leur arrivée dans les colonies jusqu'au 20 février, époque à laquelle elle a été supprimée, une allocation journalière de 10 centimes par personne et de 5 centimes par enfant ayant droit à la demi- ration. Dans un moment où les légumes étaient chers, où il était difficile de s'en procurer, cette allocation a été d'un grand secours aux familles, en leur permettant d'améliorer leur ordinaire.

    L'esprit des colons est généralement bon ; le sentiment de la propriété, l’attachement au sol, semblent se développer chez eux. Dans les trois colonies du cercle de Philippeville, aucune demande de retour en France n'a été présentée. Six familles de la division de Bône ont demandé à renoncer au bénéfice de leur position et sont reparties pour la France à leurs frais.

    L'état sanitaire est partout satisfaisant ; aucune fièvre, aucune maladie particulière au pays ne s'est encore déclarée.

    Des écoles primaires distinctes pour les garçons et pour les jeunes filles ont été établies dans les centres de la subdivision de Bône ; leur direction a été confiée à des instituteurs et à des institutrices choisis parmi les émigrants, et qui étaient munis de diplômes délivrés en France.

    Les constructions définitives ont été entreprises dans toutes les colonies. Elles sont le plus avancées dans le cercle de Philippeville, qui a reçu les premiers convois.

    Partout les fours à chaux, les briqueteries, les fours banaux, les maisons de secours ont été construits. On presse les travaux avec la plus grande activité, afin que la majeure partie des émigrants puisse être logée définitivement avant l’époque des chaleurs.

    L'ensemble de ces renseignements permet d'apprécier la situation favorable dont jouissent les nouvelles colonies; aucun moyen ne sera négligé pour que cet état de choses tende à s'améliorer. On doit reconnaître cependant que les colons n'ont point encore eu à lutter devant les véritables difficultés de l'entreprise. jusqu'à présent, en effet, leurs efforts se sont appliqués aux seuls soins du jardinage ; mais bientôt les travaux de la récolte, plus tard ceux des labours et des semailles soumettront leur courage à de plus rudes fatigues."

     

     C'st malheureusement en avril , alors que la colonie de Mondovi est en pleine activité, que la terrible maladie du CHOLERA s’abat sur la région.

     

    LE CHOLERA qu’est ce ?

    Le choléra  est une maladie infectieuse à caractère épidémique qui résulte de l'absorption par la bouche, d'eau ou d'aliments contaminés. Une fois dans l'intestin, les bactéries (vibrions) sécrètent notamment la toxine cholérique, principale responsable de l'importante déshydratation qui caractérise l'infection : les pertes d'eau et d'électrolytes peuvent atteindre 15 litres par jour. Les selles diarrhéiques libérées en grande quantité sont responsables de la propagation des bacilles dans l'environnement.

    De plus, la période d'incubation favorise le transport des vibrions sur de plus ou moins longues distances. 

     

    Dans le village, une rue que l'on baptisa "Rue de l’Espérance" est le souvenir de la période où le choléra fit des ravages dans la région de Mondovi.

     

    L’Algérie, ce pays ouvert sur la méditerranée, a été particulièrement exposée aux atteintes des maladies épidémiques et sa population a payé un tribut assez lourd aux grandes pandémies qui ravagèrent le pourtour du bassin méditerranéen.

    Les moyens thérapeutiques pour lutter contre cette maladie ne sont pas encore très développés et ne permettent pas de la combattre avec des armes efficaces. On préconise l'isolement des individus atteints, leur groupement dans les lazarets, la mise en quarantaine des navires provenant des ports suspects. Ainsi,   plusieurs épidémies de choléra se sont abattues dans toute l’Algérie au cours des premières décennies de l’occupation française. Par sa soudaineté, le choléra impressionne : la mort survient en 48 heures, après une incubation de 4 jours.

     

    Un centre sanitaire est créé de l’autre côté des remparts pour isoler les malades.

    C’est un grand bâtiment en planches organisé de façon à héberger hommes et femmes séparément. Un local est aménagé qui servira d’infirmerie. Une soixantaine de malades peuvent y être soignés.

    Mais aucun traitement sérieux n’est préconisé si ce n’est le repos et le grand air.

    Chaque jour réserve des surprises aux colons qui, le matin sont partis aux champs. Ils découvrent à leur retour leur femme ou leurs enfants malades.

    Des familles entières sont décimées.

    On comptera au total environ 260 décès.

     

    Certains colons, découragés vendront leur concession pour regagner la France. D’autres, renonçant au travail de la terre, quitteront le centre pour entreprendre une nouvelle activité.

    Au mois d’août on note une régression de la maladie. Cette dure épreuve ne se renouvellera plus au village.

    Certains colons l’auront passée sans être atteints et la vie pourra reprendre au centre.

    Sur cette liste, des personnes, victimes du choléra durant l'année 1849. Ce sont, en grande majorité des arrivants, originaires de la région parisienne.

    -06/01 : de l’enfant LORY Adrien (âgé de 20 mois natif de Seine et Marne) sans autres précisions ;

    -19/01 : de l’enfant GAUCHER Paul (âgé de 4 ans natif de Paris) sans autres précisions ;

    -23/01 : de l’enfant GAUCHER Oscar (âgé de 11 mois natif de Paris) sans autres précisions ;

    -17/06 : de l’enfant ROBINOT Ernest (âgé de 2 ans natif de Seine et Oise) sans autres précisions ;

    -22/06 : de l’enfant CHRISTIANY Henry (âgé de 6 mois natif de Mondovi) sans autres précisions ;

    -29/06 : de M. JANAMBEAU Louis (âgé de 35 ans natif de la Seine Maritime) - Chapelier ;

    -02/07 : de l’enfant BOUCHE Eugène (âgé de 3 mois natif de Bône en Algérie), sans autres précisions ;

    -12/07 : de l’enfant PETETIN Joseph (âgé 10 ans natif du Jura) –père Cultivateur ;

    -12/07 : de l’enfant MONVARIN Adèle (âgée de 2 ans native de Paris) –père Cultivateur ;

    -15/08 : de l’enfant BONNEFOY Victor (âgé de 2 jours) -père Cultivateur ;

    -23/08 : de M.VIOLLEAU Auguste (âgé de 48 ans natif des Deux Sèvres) – célibataire Cultivateur ;

    -01/09 : de l’enfant PUCHOT Charles (âgé de 3 mois natif de Mondovi) – père Cultivateur ;

    -11/10 : de l’enfant RADIGUET Auguste (âgé de 2 ans natif de Paris) –père Cultivateur ;

    -14/10 : de l’enfant BIDAULT Eugénie (âgée d’un an native de la Seine) – père Cultivateur ;

    -20/10 : de M. RAUPEAU Louis (âgé de 45 ans natif de Tours), Cultivateur ;

    -21/10 : de l’enfant PIGEON Edouard (âgé de 14 ans natif de Paris) –père Cultivateur ;

    -23/10 : de M. FAURE François (âgé de 48 ans natif du Puy de Dôme) –Cultivateur ;

    -23/10 : de M. SPILLEBAUT Charles (âgé de 18 ans natif de la Meurthe) ;

    -24/10 : de M. BOIPEAU ? (âgé de 39 ans natif de Seine et Oise) ; (orthographe du nom incertain) ;

    -25/10 : de M. DEJSON Ferdinand (âgé de 58 ans natif de l’Aisne) –Cultivateur (orthographe du nom incertain) ;

    -26/10 : de M. BELPHIS David (âgé de 45ans natif du Doubs) –Maçon ;

    -27/10 : de l’enfant DEJSON Jules (âgé de 17 mois natif de Paris)-père Cultivateur (orthographe du nom incertain) ;

    -27/10 : de l’enfant DECORCE Eugénie (âgée 17 mois native de Paris) –père Cultivateur ;

    -27/10 : de M. CLOUDADOU Charles (âgé 32 ans natif du Puy de Dôme)- Cultivateur ; (orthographe du nom incertain) ;

    -29/10 : de l’enfant VOISIN Alexandrine (âgée de 20 mois native Seine et Oise)-père Cultivateur ;

    -29/10 : de M. WILIAM Joseph (âgé de 35 ans natif d’Autriche)-Maçon ;

    -30/10 : de M. MACHILLOT Pierre (âgé de 40 ans natif de Saône et Loire) Sergent au 43e de Ligne ;

    -30/10 : de M. LEMPS (âgé de 19 ans d’origine maltaise), Manœuvre –sans autres précisions ;

    -30/10 : de M. DURANT Désiré (âgé de 24 ans – Sapeur au 3e Rgt du Génie – sans autres précisions) ;

    -31/10 : de M. ARTHUY Pierre (âgé de 51 ans natif de Seine et Oise)-Cultivateur ;

    -31/10 : de l’enfant DEJSON Elise (âgée de 4 ans native de Paris) –père Cultivateur ; (orthographe du nom incertain) ;

    -01/11 : de Mme WILM Aimable (âgée de 34 ans native de la Somme), sans autres précisions ;

    -02/11 : de l’enfant BOE Maria (âgée de 8 mois native de Mondovi)-père Cultivateur ;

    -03/11 : de l’enfant BOUCHE Pauline (âgée de 8 ans native de Paris)-père Cultivateur ;

    -04/11 : de M. BRUNO Michel (âgé de 29 ans natif d’Italie)-Maçon ;

    -04/11 : de l’enfant PAUCHER Paul (âgé de 7 mois natif de Mondovi)-père Cultivateur ; (orthographe du nom incertain) ;

    -04/11 : de M. KIPPING Louise (âgée de 34 ans native de la Prusse)- son marié était ouvrier Maçon ;

    -05/11 : de l’enfant DECORCE Marie (âgée de 6 ans native de Paris)-père Cultivateur ;

    -05/11 : de l’enfant DELAPORTE Victorine (âgée de 3ans native de Paris)-père Cultivateur ;

    -06/11 : de M. NAJSON Louis (âgé de 50 ans sans autres précisions) –Maçon ;

    -06/11 : de M. LOUIS François (âgé de 35 ans sans autres précisions)- Maçon ;

    -06/11 : de M. MILANEZE Alexandre (âgé de 38 ans natif d’Italie)- Charretier ;

    -07/11 : de l’enfant NOËL Edouard (âgé de 6 ans natif du Nord) sans autres précisions ;

    -07/11 : de M. HERNANDEZ (âgé de 40 ans sans autres renseignements) –Ouvrier ;

    -07/11 : de l’enfant DEMONCHY Rosé (âgée de 13 ans native de Seine et Oise)-père Cultivateur ;

    -08/11 : de M. FABRE Pierre (âgé de 30 ans sans autres renseignements) –Ouvrier ;

    -08/11 : de l’enfant BOE Julie (âgée de 20 mois native de la Seine)- père Cultivateur ;

    -08/11 : de M. JAVAUDIN Charles (âgé de 45 ans natif de l’Ille et Vilaine) –Cultivateur ;

    -08/11 : de l’enfant DEMARET Valentin (âgé de 8 mois natif de Bône)-père Cultivateur ;

    -09/11 : de l’enfant PETETIN Sévère (âgé 13 ans natif du Jura) –père Cultivateur ;

    -10/11 : de l’enfant DALMAS Urbine (âgée de 10 ans native de Paris)-père Cultivateur ;

    -11/11 : de Mme DUSAUTOIT Anne (âgée de 47 ans native de l’Oise)-

    -11/11 : de Mme CORNU Madeleine (âgée de 33 ans native de l’Eure et Loire) ;

    -12/11 : de Mlle PIOLAINE Rose (âgée de 20 ans native de Seine Maritime) ;

    -12/11 : de M. PORTEBOIS Louis (âgé de 15 ans natif de la Somme) ; -père Cultivateur ;

    -12/11 : de Mme HEAUNET M. Thérèse (âgée de 51 ans native de l’Aisne) ; époux Cultivateur ;

    -12/11 : de l’enfant PELLETIER Marie (âgée de 2 mois native de Bône)-père Cultivateur ;

    -12/11 : de M. SAGÜE Aimé (âgé de 18 ans natif de Paris) ;

    -12/11 : de M.DEMONCHY Antoine (âgé de 15ans natif de l’Oise) père Cultivateur ;

    -12/11 : de M.PORTEBOIS Pierre (âgé de 39 ans natif de la Somme), Cultivateur ;

    -12/11 : de l’enfant BERGER Françoise (âgée de 17 mois native de la Seine) ;

    -13/11 : de M. DUSSAUTOIT Alexandre (âgé de 33ans natif du Nord) ;

    -13/11 : de Mme FRANCOIS Marguerite (âgée de 44 ans native de Seine et Oise) ;

    -13/11 : de l’enfant BOISSONNET Charles (âgé de 11 ans natif du Loiret), père Cultivateur ;

    -13/11 : de Mme FAUVET Marie (âgée de 42 ans native du Loiret) ; époux Cultivateur ;

    -14/11 : de M. AUGEY J. Pierre (âgé de 55 ans natif de Paris), Charpentier ;

    -15/11 : de l’enfant JAVAUDIN Charles (âgé de 9 ans natif de Seine et Oise) ;

    -16/11 : de Mlle FRANCOIS Félicité (âgée de 17 ans native de Seine et Oise)-père Cultivateur ;

    -16/11 : de M. FAUVET Philibert (âgé de 47 ans natif de l’Orne), Cultivateur ;

    -16/11 : de l’enfant BOISSONNET Louise (âgée de 4 ans native de la Seine)-père Cultivateur ; -17/11 : de M. QUEAU J. Charles (âgé de 42 ans natif de l’Yonne), sans autres précisions ;

    -17/11 : de Mme CLAVEL Marie (âgée de 40 ans native du Loiret), époux Cultivateur ;

    -17/11 : de l’enfant BERGER Jules (âgé de 3ans –père cultivateur) sans autres précisions ;

     

    -17/11 : de M. PETETIN Joseph (âgé de 54 ans natif du Jura), Cultivateur ;

    -17/11 : de M. LAURENT Charles (âgé de 46 ans natif de Seine et Oise), sans autres précisions ;

    -18/11 : de M. SIRHENRY Claude (âgé de 26 ans natif du Doubs), Soldat du 43e de Ligne ;

    -18/11 : de Mme BARON Marguerite (âgée de 38 ans native de la Seine)- sans autres précisions ;

    -19/11 : de M. POTEVIN Marie (âgé de 36 ans natif des Landes) – Charpentier ;

    -19/11 : de l’enfant LEMAIRE Marie (âgée de 3 ans native de la Seine)-père Cultivateur ;

    -19/11 : de l’enfant BERGER Catherine (âgée de 4 ans native de la Seine) sans autres précisions ;

    -19/11 : de l’enfant COUSIN Auguste (âgé de 3 ans natif de la Seine) ;

    -19/11 : de M. AMBACH François (âgé de 25 ans natif de la Gironde) ; soldat au 43e de Ligne ;

    -19/11 : de l’enfant ANDREST Gustave (âgé de 5 ans natif de la Somme) sans autres précisions ;

    -19/11 : de Mme PORTEBOIS Marie (âgée de 32 ans native de la Somme) sans autres précisions ;

    -20/11 : de Mlle PELLETIER Françoise (âgée de 29 ans natif du Doubs) sans autres précisions ;

    -20/11 : de l’enfant LAURENT Simon (âgé de 7 ans natif de Paris) sans autres précisions ;

    -22/11 : de M. BUCHOLTZER Henry (âgé de 45 ans natif d’Alsace)-Aubergiste ;

    -22/11 : de Mme MEYNIER Jeanne (âgée de 40 ans native de Belgique) sans autres précisions ;

    -22/11 : de M. COTTRY Pierre (âgé de 28 ans natif de Paris) sans autres précisions ;

    -23/11 : de M. OZANNE Rémy (âgé de 33 ans natif de Seine et Marne), Cultivateur ;

    -23/11 : de Mme OZANNE Esther (âgée de 30 ans native de Seine et Marne) sans autres précisions ;

    -23/11 : de l’enfant BERGER Ambroise (âgé de 6 ans natif de la Seine) sans autres précisions ;

    -24/11 : de M. BIDAUT Simon (âgé de 54 ans natif de la Seine) Cultivateur ;

    -24/11 : de l’enfant LAURENT Louise (âgée de 3 mois native de Bône) père décédé la même année.

    -27/11 : de l’enfant LEMARINEL Charles (âgé de 7 ans natif de Paris) sans autres précisions ;

    -30/11 : de l’enfant ROBINOT Rose (âgée de 11 ans native de Seine et Oise)-père Cultivateur ;

    -01/12 : de M. BOULANGER Claude (âgé de 38 ans natif de Paris), Ouvrier ;

    -05/12 : de l’enfant CAMBILLET Amélie (âgée de 8 ans native de Bône)-père Cultivateur ;

    -21/12 : de l’enfant HUT Edouard (âgé de 4 ans natif de Paris) sans autres précisions ;

    -25/12 : de M. HERSANT Louis (âgé de 50 ans natif de Paris), Cultivateur ;

    -29/12 : de l’enfant LEMARINEL Louis (âgé de 3 mois natif de Bône) sans autres précisions ;