• Le Cami - N°80

      

     

     Sommaire

     

    Le Cami - N°80

     

    QUILLAN (Aude)

    A l'entrée de la ville, devant une façade qui devait être celle d'un garage un vestige de pompe à essence me narguait. Elle datait  vraisemblablement des années cinquante, soixante . Il fallait que  j’en  saisisse la photo avant qu’ille ne disparaisse. C'est chose faite, puisque vous l'avez ci-dessus.

    J’aurais bien aimé découvrir le dernier prix affiché du carburant . De l’essence, certainement, le fuel n’étant pas en vogue à cette époque... Impossible et c'est dommage parce que nous aurions pu le comparer au tarif actuel. La monnaie en vigueur était le franc. On l'appelait même "ancien franc" .

    Notre recherche nous a  permis, de déterminer la marque du carburant. Il s’agit de « Caltex » (à une lettre près, le patronyme de notre premier ministre).

    Caltex est une marque pétrolière du groupe américain Chevron encore présente en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et en Océanie.(Wikipédia)

     

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    LE CHEVEU - De mèche en mèche !

    Tout a commencé par cette belle enseigne

    de salon de coiffure photographiée à VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE.

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    Parlons des enseignes en fer forgé.

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    ET LA PERRUQUE DISPARUT ...

    C’est à partir de 1620 que les premières perruques pont été portées à Paris.

    Avant que le coiffeur s'installe vraiment, des "coupeurs de cheveux" parcouraient les villages.

    Les cheveux étaient vendus aux fabricants de perruques (perruquiers).

    Les plus chers étaient les blonds cendrés ou les blancs.

    Les plus appréciés (ni trop épais, ni trop fins) venaient de Normandie, de Flandres ou des Pays bas.

    Sous l’ancien régime les hommes et les femmes du peuple portaient les cheveux longs.

    Dans la haute société il était mal venu de ne pas porter la perruque par-dessus ses propres cheveux.

    La perruque est dénoncée par les Révolutionnaires (symbole de l’ancien régime). En août 1789, les garçons perruquiers s’attroupent dans Paris.

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    A partir de 1794 les femmes portent les cheveux courts.

    En 1808 sous l’Empire, les cheveux retrouvent de la longueur et sont agrémenté de nattes « postiches » ou de faux chignons.,

    A partir de 1825 les coiffures prendront du volume avec toutes sortes d’artifices tels des architectures en laiton.

    Durant les années 1920, les femmes aux cheveux longs portent des bigoudis. (petits rouleaux recouverts d'un tissu  servant à donner aux cheveux du volume et de la tenue). La tête recouverte de rouleaux enveloppés d'un filet, les femmes attendent bien sagement que sèchent leurs cheveux sous d'énormes casques bruyants…

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    Le sèche-cheveux a simplifié les choses mais la vogue du « vintage » fait que les pratiques sont éternelles. Le bigoudi redevient une mode malgré l'évolution des techniques.

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     Le cheveu, un produit dépolluant et isolant.

     

    Voici ce que nous avons découvert :

     

    Un coiffeur, dans le Var a créé l’association « Les Coiffeurs justes » en 2015.

    Le but de cette association est de récupérer les cheveux coupés dans les salons, les conditionner en boudins dans des bas en nylon et les immerger dans des eaux polluées.

    Deux ans de test à Cavalaire-sur-Mer (Var) ont permis d’établir qu’un kilo de cheveux capte six à huit litres d’hydrocarbures.. La commercialisation des boudins dépollueurs vient d’être lancée.

    Une centaine de ports de la région Paca devraient s’en doter.

    Pour l’heure l’association a récolté 140 tonnes de cheveux auprès de 4900salons adhérents partout en France. Leur transformation a été déléguée à une entreprise de réinsertion à Brignoles (Var).Ils filtrent aussi les huiles solaires, pollution beaucoup plus dispersée mais néanmoins très présente sur nos côtes.

    La technique peut aussi être utilisée en rivière et dans les bassins de rétention des zones industrielles, là où il y a de l’eau à dépolluer.

     

    La taille des boudins - de 40 cm à 1.20 - varie selon l’usage : disposition en fond de cales immersion dans des ports ou près des stations de carénage. Une société lyonnaise se charge ensuite de la vente et du traitement des boudins souillés (récupération, nettoyage). Ils peuvent être utilisés six fois. Prochaine étape recycler définitivement les cheveux une dernière fois.

     

     

    ON EN PARLE SUR LE NET

     

    4 000 tonnes de cheveux coupés par an en France

    Pour la petite histoire, au Moyen-Âge, les nobles s'essuyaient les mains dans les cheveux des domestiques... la preuve que les cheveux absorbaient le gras. 

    L'objectif est qu'il n'y ait plus un seul cheveu de jeté en France, en Europe et sur la planète.

    Avec toutes les qualités qu'il a, ce serait vraiment dommage de se priver de cette matière !

    Un coiffeur produit 500 litres de cheveux par an car il fait 220 à 230 coupes de cheveux par mois.

    Concrètement, comment les cheveux permettent de dépolluer ? 

    La qualité première du cheveu et qu’il est lipophile, c'est à dire que les produits gras se collent et ne rentrent pas à l’intérieur. C'est pour cela qu'ils sont lavables. Pour vous donner un exemple, 1 kg de cheveux absorbe huit litres d'hydrocarbures, c’est gigantesque. Et comme nous pouvons les laver, ils sont réutilisables.

     

    À terme, l’idée est de développer une économie locale.  Par exemple les cheveux de Paris restent sur Paris pour dépolluer la Seine ou les zones industrielles.

     Naturels, bon marché, ils pourraient  remplacer des produits synthétiques ou coûteux actuellement utilisés, en particulier ceux fabriqués en polypropylène et d’autres types de polymères plastiques.

     Il a été démontré que les cheveux pouvaient absorber trois à neuf fois leur poids dans l’huile. De par leurs propriétés, les cheveux humains pourraient facilement absorber le pétrole brut parfois déversé dans les océans »

    Les cheveux sont une matière première incroyable qui présente plusieurs vertus. Tout d’abord il est lipophile, c’est-à-dire qu’il absorbe toutes sortes de gras, y compris les huiles et les hydrocarbures. Mais il est aussi hydrophile (il absorbe l’eau), incompressible, isolant et solide.

     

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    Connaissez-vous les EXPRESSIONS AVEC LE MOT  "CHEVEU"

     

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     N'oubliez pas les paroles ..!

     

    Les cheveux en chansons

     

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    Dis moi quelle est la couleur de tes cheveux et...       

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    LE BILLET DE CHARLY

    Les cheveux de mémé Marie

    J'ai connu un paysan qui voyait d'un mauvais œil sa femme aller chez le coiffeur. Il disait malicieusement :

    - "Il suffit d'un coup de queue d'une vache pour que le travail soit gâché. "

    C'était moins le gâchis du travail qui l'agaçait que celui du porte-monnaie. Il ajoutait d'ailleurs :

    - "C'est de l'argent jeté ".

    A la campagne la coquetterie à mis du temps pour  s'installer dans les foyers. Aller chez le coiffeur n'était pas une préoccupation majeure. Mes grands-parents n'ont jamais connu le coiffeur. Mon arrière-grand-mère encore moins.

    On l'appelait mémé Marie. Elle cachait ses cheveux sous une pièce d'étoffe noire qu'elle nouait savamment. On devinait sa chevelure abondante quand elle défaisait ses tresses. Jamais l'idée de couper ses cheveux ne lui est venue à l'esprit. Elle disait

    - "Avoir les cheveux courts c'est perdre sa féminité".

    Plus encore, se couper les cheveux c'était se rebeller contre le créateur (Dieu) qui voulait que la femme se différencie de l'homme. Quand on lui disait qu'elle pourrait de temps à autre se passer de sa "coiffe" noire elle répondait que ça ne se faisait pas. Il est vrai qu'à cette époque, la majorité des femmes de la campagne avait les cheveux cachés : vraisemblablement des règles que dictaient la religion. La Sainte vierge, sur toutes les représentations porte un foulard.

    On comprend combien la religion, qu'elle soit catholique, juive ou islamique a pu avoir de l'emprise sur les individus.. 

    Les tresses, elle ne les défaisait qu'une fois par semaine pour remettre ses cheveux en ordre. Il lui arrivait, à cette occasion de se laver la tête. Le rituel consistait à chauffer l'eau du chaudron accroché à la crémaillère de la cheminée. Nous l'aidions parfois à laver et frotter les cheveux au savon de Marseille. Devant un miroir posé sur la table, elle refaisait patiemment ses tresses. Il n'était pas question  de garder les cheveux flottants. La chevelure éparse ou ondulante était réservée aux filles de mauvaise vie.

    Si mémé. Marie revenait, elle constaterait combien les choses ont changé aujourd'hui. 

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    A droite mémé Marie

     

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     Mensongère

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     Désobligeante ... pour les chauves.

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     Prometteuse

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