• Le Cami - N°106

     

     

     

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    Le Cami - N°99

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    Le Cami - N°106

     

     

     106

     

    Comment appelle-t-on les habitants de St Geniez d’Olt ?

    Si vous ne le savez pas, ne cherchez pas … jamais vous ne le trouverez !

    Le « gentilé » (façon dont on appelle les habitants d’une ville) de St Geniez d’Olt est « marmots ».

    Si l’on cherche ce mot dans le dictionnaire on trouve dans son sens originel que le marmot est un « Singe dont la bouche se déforme ». Par extension c’est un « Faciès déformé par des rictus », donc « une personne dont le visage est déformé ».

    Mais comme moi vous associerez  plutôt ce mot à un « enfant en bas âge qui fait des mimiques ou, plus généralement, un petit enfant.

    Mais comment en est-on arrivés à donner ce « sobriquet » aux habitants d’une commune ?

     

    Ce nom est né d'une légende.

    Deux enfants habitaient une masure au bord du Lot, rivière qui traverse le village. Vivant près de la nature, ils avaient apprivoisé une marmotte. Un soir, effrayé par l’orage, l’animal s'enfuit. Sans même prévenir leur père, resté dans la cabane, les enfants partirent à la recherche de l’animal. L’orage les obligea à se réfugier dans une cabane.

    Revenant au village ils purent constater que la rivière avait débordé. Leur maison et leur père avaient été emportés par les flots et le vent. Grâce à la marmotte qui avait senti le danger en s’échappant, les enfants furent donc saints et saufs. On les surnomma, pour cette raison les « marmots ». Suite à cet évènement, tous les habitants de Saint Geniez d'Olt adoptèrent ce nom...

    L'œuvre d'Eric Valat, inaugurée en 1999  illustre la légende des Marmots, liée à ce village

     

    MASSAT 
    Parlons "religion"                                                                            OUVRIR

     

       

    ARIEGE - Le temps du peigne en corne

     

    Le premier peigne a été découvert en Syrie. Il s’agit d’un petit peigne en os qui daterait de 8400 avant J.C.

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    Les  peignes à dents très fines et serrées (peigne a poux) ont été trouvés dans les tombes égyptiennes

     

     Des centaines de tombes datant de la période de 3000 à 2000 avant J C ont été trouvés dans la péninsule ibérique (aujourd'hui l'Espagne), contenant des articles et parmi eux de nombreux peignes en ivoire ou peignes en corne.

     

    L’os, l’ivoire (mammouth), le bois (buis, charmille, hêtre, bois exotique... , la corne (de bœuf plus que de buffle) , l’écaille (la tortue), le bronze, le plomb (abandonné par la suite pour cause d’intoxications) étaient les premiers matériaux de confection des peignes

     

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     Un peigne en os, datant de 3 500 à 4 500 avant. J.C est exposé au British Muséum

     

    Déjà dans l‘antiquité romaine, les peignes constituaient un élément indispensable de la coiffure des élégantes.

     

    Les romains préfèrent les peignes en  buis, les peignes en argent, les peigne en or et les peignes en ivoire.

        

    III° et VI° siècle : Invasion des sarrasins au sud de l'Ariège, comté de Foix. Peigne en corne et ivoires

       

     

     

    XVI° au XVII° siècle Révocation de l'édit de Nantes. Beaucoup de familles de protestant viennent s'installer en Ariège; région du Mas d'Azil, et vallée de l'Hers. Ils commencent à passer de l'artisanat à l'industrialisation.

     

      

     

     

     

     

     

    XVIII° siècle : Dès 1780, pénurie de bois de buis, le travail s'effectuera avec d'autres essences de bois, mais aussi avec la corne.

     

      

     

     

     

     

    Le peigne en corne en Ariège :

    Le pays d'Olmes a longtemps été associé à l'industrie du peigne en corne qui connut son apogée au XIXe et pendant la première moitié du XXe siècle avant la domination du peigne en plastique. Les traces écrites les plus anciennes remontent au Moyen Age et avec l'aide de la famille de Lévis, cette longévité a permis le développement d'un savoir-faire local. L'industrie du peigne en corne connaît en effet au XIXe siècle un développement sans précédent, notamment grâce à l'introduction en 1848 de la machine à denter, hissant la vallée de l'Hers au rang de premier centre français de production. En 1900 la production est de 10 millions de peignes. Dans les années 30, l'industrie du peigne en corne occupe 1500 ouvriers dans 50 entreprises.

    En 1942, il excitait 256 usines de peignes en corne entre l'Ain, l'Ariège et l'Eure.

     

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    Dans la Chine ancienne, on place un peigne de jade dans la tombe du défunt pour l'aider à accéder à l'immortalité

     

     

     

     

     

     

     

    XIX° Siècle : 1850 : Apparition de la première machine à réaliser les dents du peigne : La stadeuse.té.

     

     

     

     

     

     

     

    1939 - 1945 : Difficulté d'approvisionnement, et apparition du peigne en plastique à Oyonnax dans l'Ain.

     

     

    Rendez-vous dans le "Cami illustré" .pour voir trois nouvelles photos de "Lc Cami".

    Un cadran solaire peint et sa maxime  Une cerise insolite  Le fer à cheval porte-bonheur

     

     

    Dans "Le Cami grivois N°40 tout se passe au lit...Vite cliquez ici !
     

     

     

    C'ETAIT D'ACTU ...en 1907 - Des femmes cochers.
    1907 : un article " pleine page "du journal "L'ILLUSTRATION" met l'accent sur la volonté d'évolution des femmes qui aspirent à   prendre place sur le siège des conducteurs d'omnibus. 

     

    Est-ce l’aurore d’une révolution sociale ? Est-ce simplement une évolution normale du progrès moderne ?

    Faut-il approuver ? Faut-il blâmer ?

    De quelque façon qu’on envisage ou qu’on juge cette nouvelle conquête du féminisme, le fait n’en n’est pas moins d’importance.

    Toute la presse a consacré au débutantes, des articles, des biographies, des interviews ; elles ont un succès de curiosité auprès du public parisien, qui accueille leur entrée dans la carrière avec une bienveillance à peine atténuée d’une légère pointe de malice ; les gestes et propos discourtois de quelques automédons jaloux et irascibles, loin d’humilier leur concurrentes, les consacrent comme un baptême ; enfin elles ont le suprême honneur de savants linguistes, des académiciens, discuter du vocable définitif qu’il convient de leur appliquer : cochère, cochette, cochesse, cocherelle …

    L’illustration de son côté, a voulu montrer, réunies en un groupe solidaire, ces vaillantes novatrices, ces héroïnes de la première « prise de fouet », en février 1907. Elles se sont prêtées à la pose de la meilleure grâce du monde, d’abord parce que la coquetterie féminine n’abdique jamais ses droits, puis probablement aussi parce qu’elles ont compris que la vedette de l’actualité n’était pour elles qu’un privilège passager ; car le temps est proche peut-être où l’on sera si bien habitué aux femmes cochers devenues légion qu’on ne les distinguera plus de leurs camarades masculins.

     

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    Six ans plus tard, en janvier 1913, le dernier omnibus hippomobile disparaissait de la capitale.

    Son enterrement a fait l'objet d'une concentration importante de Parisiens venus rendre un dernier hommage à un moyen de transport qui avait marqué près de 75 ans de leur vie.

     

     

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     En été 1906, déjà, les premiers omnibus automobiles parisiens étaient mis en service sur la ligne AM, Montmartre - Saint-Germain-des-Prés 

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    Qu'en est-il aujourd'hui plus d'un siècle après ?

    Conduire des bus c’est un métier que les femmes peuvent pratiquer depuis environ une quarantaine d’années, du moins en France. C’est une durée suffisante pour qu’on puisse comprendre si les conductrices ont trouvé leur compte et leur place dans un métier pendant longtemps réservé aux seuls hommes. On constate alors que le pourcentage de conductrices dans les transports en commun reste encore aujourd’hui très bas : 6,7% à la RATP, à peu près le double dans l’ensemble des entreprises françaises du transport routier voyageur.

    https://journals.openedition.org/temporalites/

     

     

    Façon de parler !    

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    Lautrec et son moulin                                                                                 OUVRIR
     

    Nous avons visité Lautrec, classé parmi " les Plus Beaux Villages de France " pour son site médiéval et son superbe patrimoine architectural,

    Lautrec se situe dans le Sud-Ouest de la France, au cœur du Pays de Cocagne tarnais, entre les vallées de l'Agoût et du Dadou.

     

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    LE CAMI RIGOLO N°52

    Des définitions, rien que des définitions ... mais qui valent leur pesant de rigolade.

     

    MONDOVI
     
    Cela s'est passé en 1944                                                                                                                    OUVRIR