• Le Cami - N° 32

     

    Sommaire

    Le Cami - LES PORTRAITS

     

    Le Cami - LES PORTRAITS

     

    BIENVENUE dans "Le Cami"  -  Vidéo

      BIENVENUE dans "Le Cami"  -  Photos   

     

    32

     

    Le Cami - N°32

    La belle cardabelle : on en a déjà parlé dans "Le Cami"...CLIQUEZ

     

    Pour commencerLe Cami - N°32vous offre quelques minutes d'évasion!!!

     

     

     LE BILLET DE CHARLY

    En prenant exemple sur l’expression populaire qui dit « C’est en forgeant que l’on devient forgeron », je dirais que « c’est en marchant que l’on devient pèlerin ». Encore que cela ne puisse s’appliquer qu’au pèlerinage de St Jacques de Compostelle parce que c’est le seul pour lequel il faut marcher pour rejoindre le lieu de prière.

    J’ai « fait Compostelle » et si vous me demandez les raisons qui m’ont poussé à accomplir 800 kilomètres avec un sac sur le dos, je vous dirai simplement que j’ai répondu à une suggestion de mon ami Dany. Avec lui nous avons déjà pratiqué entre autres, le GR10 et le Chemin de Stevenson. C’est donc la marche qui nous a menés au pèlerinage. Ce n’est ni la foi, ni l’admiration, ni la dévotion, ni la croyance. L’envie de la découverte a été suffisante pour prendre une décision que nous avons laissé murir pendant au moins un an. D’abord la découverte de l’Homme : celui qui joue le rôle du pèlerin, celui qui le voit passer et rappelle ses chiens à son passage, celui qui, moyennant denier, ouvre grand ses portes quand il le voit arriver. Il y a ensuite la découverte de la nature : celle qui a conservé ses droits et son naturel mais aussi celle façonnée, transformée, détruite par l’homme au cours des temps.

    Le chemin est jalonné d’édifices à la gloire de Jacques qui stimulent la curiosité.

    • Qui était Jacques ?
    • Qu’a-t-il fait pour avoir autant de succès ?
    • Pourquoi faut-il aller si loin pour le vénérer ?
    • Et cette coquille, qu’elle est sa signification ?

    Ce genre de questions vous passe par la tête tandis que vos pieds vous rappellent leur sollicitation constante.

    Le chemin est long et c’est au bout que le mot « pèlerinage » prend toute sa signification. Les pleurs, les larmes ou la joie intense plongent le marcheur dans la frénésie ou la béatitude, manifestation du sentiment de l’œuvre accomplie.

    Parmi ces hommes et ces femmes heureux, fiers, soulagés levant la tête vers la flèche de l’immense cathédrale de Santiago, je me suis senti pèlerin alors que tout était fini.

     

     

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     A St JACQUES DE COMPOSTELLE ,

    nous avons filmé LE BOTAFUMEIRO …vous connaissez ?

    Le botafumeiro est un immense encensoir (haut de 1,50 mètre et pesant 53 kilos) en laiton argenté. Huit spécialistes ou tiraboleiros actionnent la corde qui commande le mouvement pour le faire osciller à l’intérieur de la cathédrale. Les Tiraboleiros tirent sur la corde lorsqu'il se trouve au point le plus bas et donnent de la corde lorsqu'il est au plus haut, afin d'accroître son oscillation S’élevant à plus de 20 mètres de hauteur, il atteint une vitesse de 68 km/h.

    Il servait à purifier l’intérieur de la cathédrale où se massait une foule compacte de pèlerins. L’impressionnant spectacle de l’encensoir commence après l’eucharistie : le botafumeiro oscille de façon spectaculaire au son de l’Hymne de l’Apôtre joué par les orgues baroques. Quand on l’alimente de charbon et d’encens, il pèse plus de 100 kg.

    Dans "La grenouille voyageuse" (1947) l'humoriste Julio Camba (1884-1962) en dit ceci :

    Il fut un temps où les quatorze portes de la cathédrale Saint-Jacques ne se fermaient ni le jour ni la nuit. Constamment des pèlerins arrivaient de toutes les parties du monde qui n'étaient que trois à l'époque. Des Persans venaient la tête tonsurée, des Grecques avec les mains tatouées de signes de Croix, des Anglais, Irlandais, Français, Italiens, Slaves... Des muets de naissance souhaitaient que l'Apôtre leur donne l'usage de la parole, d'autres, aveugles, voulaient voir et enfin beaucoup aspiraient à encaisser un héritage car, au Moyen Âge, la condition pour toucher un héritage était d'effectuer le pélerinage à Saint-Jacques. On avait de nombreux Princes qui à la veille d'une quelconque bataille venaient implorer une aide militaire de l'Apôtre contre leurs ennemis. À l'extérieur de la Cathédrale, des hommes accroupis faisaient autour d'eux, des piles de monnaies de tous les pays. C'étaient des changeurs, ancêtres de nos actuels banquiers. À l'intérieur, les pèlerins regroupés par nations, priaient et chantaient. Ils chantaient dans leur latin respectif. Ils s'accompagnaient avec leurs instruments préférés : cithares, crotales, flûtes, biniou, harpes, psaltérions, trompettes, lyres. Tous les sons résonnaient et l'Apôtre miraculeusement harmonisait tout ça. Ensuite, les pèlerins allaient visiter les reliques, guidés par le lenguajero, sorte d'interprète d'hôtel qui savait dire dans plusieurs langues "pierre, couronne, poignard, hache, chapeau..." Certains pèlerins voyageaient à leurs frais, d'autres quémandaient la charité. La grande majorité arrivait fourbue, sale, crasseuse et malade. Parfois des épidémies très sérieuses se produisaient et l'Apôtre se démenait à faire des miracles. À cette époque on inventa le botafumeiro, "roi des encensoirs", comme l'appelle Victor Hugo. Le botafumeiro à l'origine, ne fut pas un objet liturgique mais tout simplement un appareil de désinfection. On l'alimentait avec de l'encens parce que le phénol n'existait pas encore. Ces pèlerins qui arrivaient directement du fin fonds de l'Asie avaient une foi profonde mais sentaient très mauvais et les gens de Saint-Jacques s'efforçaient de les isoler dans un nuage d'encens. S'ils avaient pu, ils se seraient tartinés les trous de nez avec un baume mentholé et qui sait, aujourd'hui l'odeur du menthol nous remplirait d'émotions religieuses et nous évoquerait des chœurs d'anges et de séraphins...

     

    Carnets de Compostelle

     

    Voir le film

    Pour voir le film, cliquez sur l'image

     

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    CE FILM PRESENTE DES IMAGES RAMENEES DE

    LA CATHEDRALE

    de SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE



    LE CLOU DE L'HISTOIRE

    On connaissait la version du journal

    "NICE-MATIN".

    Voici celle des

    "DERNIERES NOUVELLES D'ALCACE"

    Cliquez pour lire


     

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    VIELLIR EN BEAUTE !...Click

    Le Cami - N°32 

    REFLEXIONS PLEINES DE BON SENS TRANSMISES PAR PAT

     

    LE

    CAMI RIGOLO

     

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    LA LEGENDE

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    CASTELBOUC dans les Gorges du Tarn

     

    AUX DEUX BOUTS DE LA CHAÎNE

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     PEYRE et le viaduc de MILLAU 

     

    VIN EN VACANCES

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    A RIEUX c'est les vendanges

     

     Un commercial Coca-Cola 

    au  Moyen-Orient.

    Il y était parti pour développer la marque là-bas. Son ami lui demande alors

    « Pourquoi n’as-tu pas réussi avec les Arabes ? »

    Il lui répond : « Quand j’ai été envoyé au Moyen-Orient, j’étais très confiant de pouvoir faire de bonnes ventes car Coca-Cola n’est pas connu là-bas. Mais le problème était que je ne parlais pas arabe. J’ai donc fait passer le message à travers 3 images….

    La 1ère image présentait un homme allongé dans le sable chaud du désert, totalement faible et épuisé…

    La 2ème présentait un homme buvant du Coca….

    La 3ème photo montrait notre homme totalement rafraichi….. »

    Et ces panneaux furent publiés dans toute la ville…… 

    « Ben ça aurait du bien marcher ? » lui dit son ami….

    « Putain de connerie !!!! » lui répond le commercial…« Je ne savais pas que les arabes lisaient de droite à gauche »…….

     

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    LES PERLES TRANSMISES

    PAR MARINETTE

    VALENT LE DETOUR   !!!

    Cliquez ICI pour les lire !!!

     

     

    Lu sur une affiche le long de la route en Floride....

    "Si tu veux parler à Dieu, arrête-toi,

    choisis un endroit calme et parle-lui.      

    Si, par contre, tu veux le voir,

    envoie-lui un TEXTO en conduisant !..."

    Pas faux et plein de bon sens !                Transmis par JP


     

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    LES LEGUMES DE MONIQUE

    On parle de plus en plus des fruits et légumes aux formes bizarres, non calibrés ou ayant tous simplement un petit défaut. Ces fruits et légumes (moches) représentent près de 40 % des récoltes qui ne sont pas proposées à la vente et finissent directement à la poubelle. Voilà une chose qui désole Monique, une écologiste convaincue, que l’on peut apercevoir régulièrement penchée sur ses plantations qu’elle veut absolument vierges de tout pesticide. Ses « productions  » lui en sont reconnaissantes en lui proposant épisodiquement des spécimens dont la vivacité n’est pas à prouver.

    Merci à Momo d’avoir pensé à « Le Cami ».

    Légume de Monique

     

     

     

     

    ELUCUBRATIONS D'ENFER...

    Voici la version d'une question "bonus" de chimie posée à l'université de Nanterre.

    Question Bonus: « l'enfer est-il exothermique (1) ou endothermique (2) »

    1 : évacue la chaleur, 2 : absorbe la chaleur

    La plupart des étudiants ont exprimé leur croyance en utilisant la loi de Boyle (si un gaz se dilate il se refroidit et inversement ).

     La réponse d'un étudiant a été si loufoque que le professeur l'a partagée avec ses collègues, via Internet, et c'est pourquoi vous avez le plaisir de la lire ....

     

    Premièrement, nous avons besoin de connaître comment varie la masse de l'enfer avec le temps. Nous avons besoin de connaître à quel taux les âmes entrent et sortent de l'enfer.

    Je pense que nous pouvons assumer sans risque qu'une fois entrées en enfer, les âmes n'en ressortiront plus. Du coup aucune âme ne sort.

    De même pour le calcul du nombre d'entrées des âmes en enfer, nous devons regarder le fonctionnement des différentes religions qui existent de par le monde aujourd'hui.

    La plupart de ces religions affirment que si vous n'êtes pas membre de leur religion, vous irez en enfer.

     

     Comme il existe plus d'une religion exprimant cette règle, et comme les gens n'appartiennent pas à plus d'une religion, nous pouvons projeter que toutes les âmes vont en enfer...

    Maintenant, regardons la vitesse de changement de volume de l'enfer parce que la Loi de Boyle spécifie que « pour que la pression et la température restent identiques en enfer, le volume de l'enfer doit se dilater proportionnellement à l'entrée des âmes ». Par conséquent cela donne deux possibilités:

    1) si l'enfer se dilate à une moindre vitesse que l'entrée des âmes en enfer, alors la température et la pression en enfer augmenteront indéfiniment jusqu'à ce que l'enfer éclate.

    2) si l'enfer se dilate à une vitesse supérieure à la vitesse d'entrée des âmes en enfer, alors la température diminuera jusqu'à ce que l'enfer gèle.

    Laquelle choisir ?

    Si nous acceptons le postulat de ma camarade de classe Jessica m'ayant affirmé durant ma première année d'étudiant « Il fera froid en enfer avant que je couche avec toi », et en tenant compte du fait que j'ai couché avec elle la nuit dernière, alors l'hypothèse doit être vraie. Ainsi, je suis sûr que l'enfer est exothermique et a déjà gelé … Le corollaire de cette théorie c'est que comme l'enfer a déjà gelé, il s'ensuit qu'il n'accepte plus aucune âme et du coup qu'il n'existe plus... Laissant ainsi seul le Paradis, et prouvant l'existence d'un Etre divin ce qui explique pourquoi, la nuit dernière, Jessica n'arrêtait pas de crier "Oh....

     

     

    Ça  , c’est bien  vrai !!!    

    La vie  en rose, c’est à partir de la cinquantaine :  

      « cir’Rose,  ostéopo’Rose, arth’Rose, név’Rose, artériosclé’Rose,  fib’Rose, »  etc...                               

      Allez les vieux, çà s'ar'Rose ! 

    LE CHEMIN

    DE LA CIFRERIE

    Il est des chemins qui ne mènent à rien.

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    CHRONIQUES DE MONDOVI

    LA FANFARE EST DE RETOUR

     ...Au retour de nos visites de Rome et de Florence, nous voulions absolument passer par le Piémont pour visiter, même rapidement, la ville de Mondovi

    - Ah …Il faut que vous montiez absolument sur la grande place qu’on appelle « Piazza Maggiore » sur la colline. Vous verrez, elle est très vaste. C’est là qu’est née la ville ...

                         >>>  OUVRIR LA PAGE

     

    Façon de parler : 

     ST TROPEZ à LAREDO...

    Nous sommes devant le plan de la ville de LAREDO dans laquelle nous passons la nuit. La petite ville espagnole sur la côte Cantabrique était un village de pécheurs.

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    Elle est célèbre au-delà de la Cantabrie parce qu’elle possède une des plus belles et longues plages de toute la côte.. Une intense activité culturelle et sociale y règne. Les pèlerins de St Jacques de Compostelle la traversent régulièrement, empruntant le chemin de la côte.

    A Laredo les vieux quartiers sont la mémoire du lieu. Les rues étroites pavées, les constructions civiles et religieuses forment la ville historique la plus importante conservée en Cantabrie. L’église gothique de Santa Maria de la Asuncion domine la Puebla Vieja et protège Laredo. Dans cette zone se concentrent les bistrots et tavernes qui contribuent à la vie sociale de la petite ville.

    Nous venons de suivre à vélo la promenade qui ceinture la presqu’île et nous essayons de retrouver sur le plan l’itinéraire que nous avons suivi lorsqu’une voix nous surprend.

    • Vous cherchez quelque chose Messieurs Dames.

    Pas de doute l’accent ne trompe pas, c’est un autochtone. Nous nous retournons. C’est un homme d’un certain âge…on saura un peu plus tard qu’il a soixante-seize ans.

    • Non non, on découvrait votre pays sur le plan…parce que je suppose que vous êtes d’ici.
    • Oui oui je suis de Laredo. La ville a beaucoup changé depuis que j’y habite. Mais je me plais beaucoup ici. J’ai trois St Tropez. Deux ici et un à l’intérieur des terres , à la campagne où j’ai aménagé un petit golf. Ici je me plais beaucoup parce que mes enfants viennent me voir chaque année. En bas de ma maison beaucoup de français viennent passer les vacances.

     

       

    Il nous raconte tout cela en me tenant l’épaule comme s’il me confiait des secrets.

    • J’ai maintenant …il cherche un peu…soixante-seize ans . J’en ai vu des changements…mais en fait rien ne change. Quand Franco est parti, les gens se demandaient ce qu’allait devenir l’Espagne. Même si on était contents de se débarrasser de la dictature, c’était l’incertitude. En fait rien n’a changé vraiment. Les politiques sont tous les mêmes…comment on dit…ils disent pas vrai…
    • Ce sont des menteurs…
    • Voilà, c’est des menteurs …
    • Mais dîtes moi, vous qui dîtes la vérité, pouvez-vous me dire s’il va faire beau demain ?
    • A quelle heure ?
    • Il se met à rire…Nous aussi…
    • Je vais vous dire. Chaque année des anglais viennent passer les vacances pas loin de chez moi. Ils arrivent avec des bottes et des vêtements de pluie de la même couleur. C’est très joli. Tous les ans ils me posent chaque jour la même question :
    • Est-ce qu’il va faire beau demain ? je leur réponds
    • A quelle heure ?

    Puis j'imagine le temps qu’il va faire et je leur dis

    • Si c’est pas ça je vous paye l’apéritif…

    Comme souvent je me trompe, souvent je leur paye l’apéro. Ici l’apéro ça dure longtemps, vous savez…

    • Oui, oui je sais…alors vous ne voulez pas nous dire le temps ?
    • Moi je préfèrerais qu’il continue à faire le temps d’aujourd’hui. Hier il faisait trop chaud. Tout le monde se plaignait de la gorge…la gorge qui chatouille, vous savez à cause de…comment on dit ? Il montre les arbres…
    • Ah le pollen.
    • Oui voilà, le pollen. Ici il ya beaucoup de végétation et quand il fait trop chaud c’est mauvais…

    Il s’interrompt, regarde de côté sur la placette derrière nous et vocifère :

    • Jose, Jose, viene, viene…puis s'adressant à nous "c’est mon petit-fils"…

    A ce moment-là, le bus de la ville arrive . Notre homme a tout juste le temps de faire signe au chauffeur. Jose le rejoint, le devance sur les marches du bus. Derrière la vitre il nous fait un geste convivial pour nous dire « Au revoir ». Le voilà partis sur la grande avenue qui mène au bout de la presqu’île à St Tropez ...le sien…

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    Les habitants de LAREDO étaient des pêcheurs.

     ARIEGE

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    VALIER, L'EVEQUE PYRENEISTE

    On s'est longtemps posé la question de savoir qui avait, pour la première fois foulé le sommet d'une montagne digne de ce nom. Autrement dit "quel est l'individu assez téméraire qui a pu oser pour la première fois défier les dieux, les démons, les dragons, les fées ou les lutins dont on pensait jadis s'accaprer de ces hauts lieux".

    On a pensé pendant longtemps qu'il pouvait s'agir d'un dénommé VALIER qui avait gravi au 5ème siècle les 2838 mètres d'un sommet qui porte depuis, son nom et qui se trouve en ARIEGE. Le mont VALIER est reconnaissable parmi d'autres parce qu'il semble avoir été amputé de sa cime.

    VALIER est devenu par la suite évêque de la cité de St Lizier, la capitale religieuse du Couserans. Il conserva glorieusement son auréole de champion du pyrénéisme  jusqu'au jour où on découvrit sur le pic du Midi de Bigorre haut de 2865 mètres, une pointe de flèche de silex taillé qui témoignait de l'ascension d'un homme préhistorique.

    MASSAT : Une crieuse sur la place

    Près de l'église, sur la place, un écriteau attire l'attention du badaud. Une crieuse publique se propose d'annoncer ce que vous désirez, moyennant deniers. Une boîte est prévue à cet effet dans laquelle vous pouvez glisser le texte de l'annonce. Voilà que l'on revient au Moyen-âge. A cette époque, en effet les crieurs couraient les rues, une clochette à la main. Ils annonçaient les décès, les réunions ou les ventes. C'était le balbutiement de la publicité.

     

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    Au XVIIIème siècle, sont nés les premiers journaux d'annonces.

    C'est en 1767 que Voltaire signale la parution d'un catalogue de vente par correspondance. On y invoque, paraît-il, Sully et Colbert pour vendre des harengs et du saucisson. Les anciens se souviennent que dans certaines petites communes , quelques années encore après la dernière guerre, il existait des crieurs qui devaient avoir un vélo, un tambour et parfois un porte-voix. le rôle était souvent dévolu à notre cher garde-champêtre qui n'avait pas que ça à faire.

     

     

     UN NOUVEAU ROND-POINT :

    ROQUEFORT SUR SOULZON

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     LA CHAISE TROUEE DES MOINES

    Dans l'abbaye de  Caunes-Minervois au pied de l'escalier menant au dortoir des moines, une chaise un peu particulière se fait discrète...

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    Pour en savoir plus sur les CAGADOU, CLIQUEZ

     LA FOIRE AUX VINS

    Que savez-vous des contenances des bouteilles de vin ?

     

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    Transmis par Ma Mar

     

     Carnets de Compostelle

    LE CREDENCIAL

    Si vous parcourez les Chemins de Saint Jacques dans l’esprit du pèlerin, vous pouvez vous munir d’un « passeport » : c’est la carte d’accréditation ou credencial, (aussi appelée crédencial, créanciale ou carnet du pèlerin), délivrée par les associations jacquaires.

     

     

    Le credencial est un document nominatif et personnel, valable à vie et sur tous les chemins menant à Saint-Jacques de Compostelle, dans tous les pays.

    En France, deux entités remettent ce document indispensable au pèlerin qui s’achemine vers Compostelle, et qui a pour but :

    - de lui reconnaître le statut de pèlerin

    - de lui permettre d’obtenir, à son arrivée à Santiago, auprès du Bureau des Pèlerins, 1, rua do Vilar (ler étage), la « Compostela », attestant de son pèlerinage.

    Ces deux entités sont : l’Eglise de France, qui la donne à travers certains de ses diocèses et de leurs paroisses, et les associations jacquaires. Ce document est délivré généralement par courrier adressé au siège de l’association choisie.

    Acheter ce carnet du pèlerin n'a rien d'obligatoire, vous pouvez le fabriquer vous-même mais au vu des faibles sommes demandées par les associations, autant avoir un document de qualité tout en aidant une association.

    A l'origine le pèlerin qui partait vers Saint-Jacques de Compostelle demandait un sauf-conduit à son évêque, document qui lui permettait d'être reconnu en qualité de pèlerin durant son voyage.

     LE FILM DE "Le Cami"

     

    On frappe à la porte :

    - Bonjour, Madame, voulez-vous nous faire un don pour les maisons de retraite ?                      

     Et la vieille s'écrie :

     - Gaston, mets ton manteau et prépare ta valise !

    oOoOoOo 

    Deux femmes d'un certain âge se présentent à la caisse du cinéma :

     - Faites-vous quelque chose pour les personnes âgées ? 

    - Oui, mesdames, nous les réveillons en fin de séance !

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     En attendant le prochain numéro,

    nous ne vous souhaitons que du

    BONHEUR !!

     

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