• Le Cami - N° 108

                          

     

     

     

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    Le Cami - N°99

     Sommaire

     

     

     

     

      

    Le Cami - N° 108

    Quand la nature se pare d’étoffes aux couleurs aussi resplendissantes on est en droit de se demander quelle est  l’origine de ses parures.

     

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    Il s’agit ici de plantations de colza.

    En Europe la culture et la commercialisation de la plante s’est développée aux Pays Bas à partir du XVIe siècle. L’huile extraite des graines servait principalement de combustible à lampes puis de lubrifiant des moteurs à vapeur.

    De 1750 à 1850 la production d’huile de colza décolle dans le nord de la France. Elle se développe au début des années 40 au Canada en raison du blocus de la seconde guerre mondiale. Le colza est alors cultivé pour fournir des lubrifiants de qualité pour les moteurs des navires militaires et marchands.

    Pourtant, dès l’Antiquité, le colza était cultivé en Chine et utilisé comme huiles comestibles.

    Il fallut attendre le XVIIIe siècle et l’amélioration de la technologie pour que son huile soit utilisée en Europe en alimentation humaine.  

    En effet, l’huile de colza n’a pas toujours connu la faveur des consommateurs
    parce que durant les années soixante, une expérience menée sur des rats a révélé que la forte consommation d’acide erucique entraînait chez ces animaux des lésions cardiaques, des retards de croissance et des accumulations anormales de graisse.

    Cette étude a fortement discrédité le colza.

    Pourtant ces effets n’avaient jamais été démontrés chez l’Homme. Les asiatiques ont toujours consommé des quantités importantes d’huile de colza avec acide érucique.

    Aujourd’hui on consomme de l’huile de colza grâce aux progrès techniques qui ont permis de créer des variétés ne contenant plus d’acide érucique. Les découvertes scientifiques récentes sur les bienfaits des oméga 3 ont fini de remettre cette huile au goût du jour !

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    De plus, l’huile de colza est bien pourvue en vitamine E qui la protège de l’oxydation, mais aussi nos cellules du vieillissement.

    Une cuillère à soupe d’huile de colza couvre à elle seule la moitié de nos besoins quotidiens en oméga 3 et près du tiers de nos besoins en vitamine E. Elle a donc toute sa place dans votre cuisine !

     

     

    MONDOVI :

    Le figuier de Barbarie, ce petit épineux qui vous veut du bien !

     

     Revenons un instant sur la figue de barbarie

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    Si vous n'avez jamais goûté aux figues de barbarie, sachez que le fruit a une chair, tout ce qu’il y a de plus granuleux. Elle est, en effet constituée essentiellement de graines qui sont d’autant plus dures que le fruit est vert. Pour cette raison, les meilleures figues de barbarie, à mon goût, étaient celles qui étaient bien mûres. Mon père raffolait de ce fruit alors qu’il ne pouvait pas avaler une tomate parce qu’il y avait des graines à l’intérieur.

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    La figue de barbarie c’est le fruit du cactus. La plante proliférait en Algérie. Il n’était pourtant pas toujours facile de trouver de beaux fruits comestibles. Certains indigènes s’en étaient fait une spécialité en les vendant sur les marchés ou en les fournissant à la demande à ceux qui voulaient en « faire une cure ». Mon père avait son producteur attitré qui les lui fournissait par cageots à la bonne saison.

    A chaque livraison le travail de préparation était immuable. Il faut surtout faire très attention aux toutes petites épines qui couvrent par plots l’enveloppe verte du fruit. Elles pénètrent dans la peau et sont très difficiles à retirer. Mon père commençait à passer les fruits au jet d’eau. Puis il s’installait avec le cageot entre les jambes. Je m’installais en face, un plat à portée de main prêt à recevoir les fruits pelés. Mon père saisissait alors les figues une à une en évitant de placer ses doigts sur les épines. Il tranchait une rondelle à chaque extrémité puis fendait la peau longitudinalement. Il ouvrait alors le fruit en saisissant la peau de chaque côté de la fente. Mon travail consistait à saisir le fruit pelé et à le placer dans le plat prévu cet effet. Ainsi on ne risquait pas de souiller la figue d’épines. Au repas qui suivait ce travail de préparation les figues étaient servies. Dans la famille à peu près tout le monde aimait plus ou moins ce fruit. Mieux valait, cependant, espacer les cures parce qu’en guise de constipation, il n’y avait pas mieux.

    Il me vient à l’esprit une mésaventure qui est advenue à une sœur arrivée de métropole qui exerçait à la clinique Ste Thérèse de Bône où ma sœur était en traitement à la suite d’un accident. Au cours d’une promenade la sœur découvrit un figuier de barbarie. Ma sœur qui l’accompagnait lui dit que les fruits étaient bons à manger. Avant même qu’elle put lui parler des épines, la sœur tendit le bras pour se saisir d’un fruit qui lui paraissait bien mûr et tout aussitôt le mettre à la bouche. Je vous laisse deviner le résultat de la manœuvre…La promenade fut très vite écourtée…

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    Le figuier de barbarie pouvait avoir un tout autre usage. Les petits arabes utilisaient leurs feuilles larges grasses et épaisses pour en faire une palette servant de cible à un jeu de fléchettes. La fléchette était confectionnée avec un morceau de fil de fer rigide. La feuille du figuier nettoyée de ses épines était placée au sol ou sur une table, le jeu consistait à planter la fléchette en faisant, une après l’autre, des figures

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    imposées : main droite, main gauche, au dessus du bras gauche qui pince l’oreille droite, inversement…etc…Voilà qui peut remplacer les jeux électroniques sophistiqués d’aujourd’hui. Nous avions d’autres jeux aussi bons marchés nous aurons l’occasion de les citer.

    Dernier usage connu mais plus rare des feuilles de figuiers de barbaries débarrassées de leurs épines : certains indigènes les utilisaient pour nourrir leurs vaches.

    NB :Les jeunes feuilles du figuier de barbarie sont consommées comme un légume au Mexique. Appelés « Napalitos », ils sont généralement vendus frais, ou en conserve. Ils ont une saveur légèrement acidulée, un texture visqueuse et un goût particulier qui rappelle à la fois l’oseille et l’asperge. En cuisine, les jeunes raquettes sont souvent utilisées en salades, en soupe, en ragout ou encore grillées au barbecue. Au petit déjeuner, elles sont servis avec des œufs et peuvent être mixées dans des yaourts.

    Mais voici ce que nous ne savions pas ...

    Si mon père revenait, il pourrait apprendre que du fruit on extrait les pépins, que l'on presse à froid afin d'obtenir une huile pure. Il faut une trentaine de kilos de pépins pour faire un litre d'huile. L'huile est ensuite conditionnée dans des petits flacons et vendue comme cosmétique.

     

    Riche en vitamine E et en acide gras (oméga 6 et 9), elle offre parait ilLe Cami - N° 108 une action anti-âge puissante. Son efficacité aurait été prouvée après quatre semaines d'application quotidienne.

                                                           L'huile atténue les cernes et

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    renforce l'élasticité de la peau. Elle peut s'appliquer sur les rides ou sur le contour des yeux.

    La figue de barbarie a aussi des vertus réparatrices en atténuant les vergetures ou des cicatrices d'acné.

    Enfin, si vous voulez avoir une belle chevelure, hydratez vos fibres capillaires en profondeur avec cette huile magique.

     

     

    OCCITANIE -  PLACE AU JEU DE QUILLES !                                                   OUVRIR
     C'est une œuvre d’art découverte près du foirail à Espallion en Aveyron qui a fait que nous nous sommes lancés dans des recherches simplement dictées par notre curiosité.

     

    ARIEGE - Le retour des bouquetins !                                         OUVRIR
     

    En 1997 nous avions amené des élèves découvrir l'Ariège. Nous découvrions, en même temps, qu'autrefois le bouquetin vivait dans les montagnes ariègeoises.

    Après avoir complètement disparu, il a été réintroduit en 2014 grâce à des animaux capturés en Espagne, relâchés dans les Pyrénées.

     

    Ouvrez "Le Cami rigolo " N° 53                             OUVRIR
     

     

     

    NOUVELLE FONTAINE - Le Griffoul de BRASSAC                                                                                           OUVRIR
     

    Depuis des siècles, les brassagais mais aussi les cyclistes ou touristes de passage profitent de cette eau qui depuis peu arrive au cœur d'un écrin de granit quasi neuf parce qu’entièrement restauré ! Le granit qui la compose intégralement a été nettoyé, la porte et les robinets repeints et son pourtour reconstruit entièrement, laissant apparaître la superbe moulure  du socle jadis recouverte par les goudronnages successifs de la chaussée

     

    LA PHOTO

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    Et maintenant vous méritez quelques grivoiseries !                                                                                                 OUVRIR     
     

     

    Le 17ème Président était René COTY                                                                                                           OUVRIR

    Lorsque les députés et les sénateurs qui forment le Conseil de la République se réunissent à Versailles le 17 décembre 1953 personne ne se doute qu’il faudra 7 jours pour trouver un successeur à Vincent Auriol. Le nom de René Coty apparait après 11 tours de vote.

     

     PATRIMOINE - Une cave  devenue musée.                                             OUVRIR
     Voici une cave comme il n’en existe plus : des foudres de chêne alignés, une charpente en bois comme si c’était une coque de bateau renversé, des outils qui ressemblent à ceux du siècle dernier… On n’y fabrique plus de vin mais sa simple visite justifie le fait qu’on ait voulu maintenir son existence sous forme de musée.

     

    LE BILLET DE CHARLY – C'est le printemps !

     

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    C’est en levant les yeux vers ce ciel bleu qui confirme l'arrivée du printemps que j'ai pu apercevoir des MARTINETS, ces premiers oiseaux noirs qui ressemblent beaucoup à l’hirondelle.

    Du coup j'ai eu  l’idée de vous l’annoncer.

    Chaque année, fin avril, le martinet est parmi les premiers oiseaux à virevolter dans le ciel. C’est un oiseau que l’on reconnait à ses longues ailes noires et à son cri strident. Il lui arrive de frôler les immeubles à une vitesse vertigineuse. On dit qu’il peut atteindre les 200 km/heure. 

    Il ne faut pas confondre les martinets et les hirondelles. Les ailes des martinets sont plus longues et en forme de faucille. L’hirondelle a le dessous blanc alors que le martinet est tout noir. 

    Ce qu’il faut savoir !

    C’est un oiseau qu’on ne voit qu’en vol. On a l’impression qu’il ne se pose jamais. Et pour cause, il n’arrête pas de voler, donnant l’impression qu’il est complètement fou. Il mange les insectes qu'il recueille dans l’atmosphère. Il capture plusieurs centaines d'espèces différentes qu'il est capable de reconnaître en plein vol. , il boit en vol en ouvrant légèrement le bec et en rasant l’eau comme les canadairs. Il copule, il recueille le matériel nécessaire à la fabrication d’un nid en vol.

    Ce qui est encore plus surprenant c’est qu’il dort en vol en montant entre 2 000 et 3 000 mètres d’altitude, là où les courants le soutiennent davantage. Il se livre alors de façon très rapide à des phases courtes de sommeil grâce à des battements d’ailes à un rythme plus lent.

     

    Ce qu’on ne voit pas !

    Le martinet vit proche de l’homme en faisant son nid dans les trous des façades des maisons ou des immeubles. Le matériel récupéré, collé avec sa salive, a une solidité qui assure sa longévité d’année en année.

    Si vous devez ravaler les murs de votre habitation, réaliser des travaux d’isolation, refaire une toiture, assurez vous que des martinets n’y sont pas nichés : c’est pour eux le plus grand des dangers. 

     

     DECOUVERTE - Les clochers "tors".
     

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    Ce clocher déformé de l’église de Saint Côme d’Olt fait partie d’une centaine de clochers identiques en Europe.

    La première question que l'on peut se poser est celle de savoir comment on appelle une telle architecture.

    J’ai appris qu'on le qualifiait de clocher « tors ».

    Pourquoi « tors » ?

    Je me doutais, bien sûr qu’il pouvait y avoir un rapport avec le qualificatif « tordu ». Autrefois on employait ce mot pour qualifier un matériau qui était soumis à une torsion. La torsion, c’est, par exemple dans la fabrication des cordages les degrés auxquels on soumet les brins d’ une corde.

     Le tors c’est aussi un gros cordon de soie employé en tapisserie.

    Plus près de notre clocher, en ébénisterie, une colonne torse possède un fût en spirale.

    En menuiserie on utilise des mèches torses pour faire de gros trous dans le bois à l’aide d’un vilebrequin. 

    Pour revenir à notre clocher on peut conclure que sa flèche tordue, a subi une torsion qui l'a fait dévier de la verticale habituellement respectée.

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    Voilà une curiosité satisfaite : 

    • Un clocher tors(on dit aussi « flammé ») est donc un clocher dont la flèche est spiralée.

    Mais quelle est l’origine de cette torsion ?

     

    Certains disent que ce clocher a été construit ainsi. C’est bien ce qu’indique l’écriteau fixé près de l’édifice

    Ils auraient été construit tors, pour réaliser une prouesse architecturale.

    De nos jours, on fait passer une épreuve aux apprentis charpentiers des compagnons du Tour de France qui consiste à construire une maquette avec un clocher hélicoïdal.

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    D'autres disent que les clochers seraient devenus tors au cours du temps.

    Le poids de la couverture, quand il est trop élevé, peut aussi éventuellement faire ployer la base de la structure, provoquant un affaissement de la charpente et la vrille du clocher.

    Le bois travaille presque toujours. Dans un clocher, il suffit qu'il y ait une rotation minime à la base pour que celle-ci soit amplifiée au sommet, entrainant une torsion de l'ensemble de la charpente. 

    Certains architectes pensent que des clochers sont devenus hélicoïdaux à la suite d'un mauvais séchage du bois.

    Cet édifice si particulier fait la fierté des habitants de Saint Côme d’Olt. Chaque flèche de ces églises a sa légende qui met en jeu comme souvent, l’effet néfaste de Satan qui aurait contribué d’une façon ou d’une autre à tordre l’édifice ou de fées qui l’auraient sublimée.

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    Voici la légende qu'ont inventée les écoliers de Saint Côme d’Olt.

     

    Il y a longtemps de cela, dans la vallée du Lot, se trouvait un joli village appelé Saint-Côme d’Olt.

    Les habitants s’entendaient à merveille et étaient très fiers du nouveau clocher de leur église si haut et majestueux que l’on parlait de lui partout dans la région. Les gens accouraient par centaines pour admirer ce chef-d’œuvre architectural et étaient tellement bien accueillis qu’ils prolongeaient leur séjour.

    Toute cette joie vint à arriver jusqu’aux oreilles du diable en personne. Celui-ci fut très en colère de tout ce bonheur et décida d’y mettre fin.

    Il se déguisa en vieil homme et prit le chemin de Saint-Côme.

    Arrivé aux abords du village, il rencontra une vieille dame qui pleurait.  Il s’approcha et lui demanda :

    – “Pourquoi pleurez vous madame ?

    – Mon chien est mort subitement et je ne sais pourquoi.

    – Je crois savoir comment cela s’est passé, dit le diable rusé.

    – Alors dites le moi supplia la vieille femme.

    – A mon arrivée, j’ai assisté à une scène étonnante, mentit le faux vieillard, une personne mélangeait de la viande avec des champignons et a donné cela à un chien. Comment était votre chien ?

    – Il était blanc et noir

    – C’est celui que j’ai aperçu

    – Avez-vous vu la personne qui a fait cela ? demanda la pauvre femme.

    – L’homme est rentré dans cette maison, répondit le diable en désignant une maison voisine?.

    – Je n’aurais jamais cru mon voisin capable d’une chose pareille ajouta tristement la vieille dame.

    – Il ne faut pas se fier aux apparences” renchérit le diable

    Et il partit poursuivre ses méfaits dans d’autres foyers du village.

    Il s’arrêta tout d’abord devant un poulailler. Cela lui donna une idée. Il attrapa le chat de la maison d’à côté, le mit dans le poulailler. Ce dernier mangea quelques poules et s’endormit sur la paille.

    Continuant son chemin, il aperçût le moulin du village qui procurait la farine pour ses habitants.

    Une autre idée maléfique germa dans son esprit. Il fit apparaître des souris qui dévorèrent tout le blé.

    Son nouveau méfait commis, le diable continua un bon moment à arpenter les chemins de Saint-Côme, semant la zizanie dans tous les recoins.

    Enfin, satisfait de lui, il grimpa jusqu’au clocher pour admirer ses œuvres. A ce moment, il reprit son apparence de diable et s’assit sur le sommet du clocher.

    Partout, aux alentours, on ne voyait ou n’entendait que des cris, des pleurs, des colères, des accusations et des lamentations.
    Toute en admiration devant son travail, le diable ne vit pas que le bout de sa queue s’accrochait à la girouette qui couronnait le clocher.

    Soudain, il entendit des clameurs s’approcher du clocher.

    Les villageois avaient fini par comprendre que le vieil homme était la source de tous les récents problèmes et s’étaient lancés à sa poursuite, armés de fourches, de faux, de pelles et autres armes ou outils.

    Lorsque le diable les vit, il voulut s’enfuir, mais sa queue restée coincée l’en empêchait. Il tira de toutes ses forces. Sa queue s’enroula autour du clocher qui se mit alors à tourner, à vriller et à se déformer jusqu’à ressembler à une tornade.

    Dans un dernier effort, le diable tira encore, si bien que sa queue se coupa. Il s’enfuit, laissant le clocher tel que nous le connaissons aujourd’hui…

     

     

    LE MYSTERE .. levé.. du SARCOPHAGE d'Arles-sur-Tech

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    Visitez l'Abbaye d'Arles sur Tech. Elle vaut le détour.

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    Selon les écrits, l’affaire du sarcophage d’Arles sur Tech aurait débuté en l’an 960 suite à l’arrivée de reliques rapportées de Rome et déposées dans un sarcophage en marbre.

     

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    Depuis le moyen-âge, on raconte que ce tombeau se remplierait régulièrement d’une eau pure et limpide aux pouvoirs miraculeux.

    Mais il ne s’agirait pas simplement de quelques gouttes,

    Depuis toujours des personnes mènent l’enquête. On raconte  qu’en 1529 des troupes de Charles Quint auraient bu de cette eau durant quinze jours.

    Une enquête a été menée en 1587 pour prouver qu’aucun   ruissellement ou canalisation quelconque n’étaient à l’origine de ce mystère.

    Alors miracle ?

    La thèse du miracle a bien évidemment été la première avancée, tandis que d’autres hypothèses ont vu le jour tout au long de l’histoire.

    Une étude menée sur plusieurs années a été rendue publique, confirmant ce que l’on savait déjà sur l’origine de l’eau recueillie (essentiellement de l’eau de pluie) et précisant en particulier la part que tient la condensation dans le phénomène.

     

     

     

     

     

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    Un phénomène expliqué depuis 1961

     

     

    En Décembre 1961, l’enquête sérieuse de trois hydrologues , suite à des expériences et relevés effectués avec l’accord des autorités paroissiales, fournissait des conclusions claires et précises.

    Le fond du sarcophage est quasi-imperméable . Le couvercle du sarcophage est perméable.

     L’eau met en moyenne 5 jours pour le traverser (entre2 et  20 jours). 30 % de l’eau de pluie est récupérée.

    Il y a peu de circulation d’air entre intérieur et extérieur, donc peu d’évaporation.

    L’eau « ruisselle sur le couvercle et pénètre entre couvercle et corps... ». 

     

    La confirmation

     

    Un article vient de paraître dans la revue scientifique internationale Atmospheric Research. 

     

    Après trois années de relevés, le résultat est sans ambiguïté ; la production d’eau est due au bilan global de trois phénomènes : eau de pluie, condensation et évaporation.

    La quantité d’eau issue de la condensation est six fois plus élevée que celle qui s’évapore, et la condensation produit en moyenne 10 % de l’eau présente dans le sarcophage : l’eau de pluie représente ainsi 90 % du phénomène.

    Synthèse d’un texte de : Association Française pour l’Information Scientifique

    Pour la science, le « mystère » est une nouvelle fois éclairci. Mais pour ceux qui ont la Foi, et quelques autres de mauvaise foi, nul doute que cette nouvelle étude ne suffira pas...

     

     

    LEUCATE - Le vin de Fitou, une réputation qui perdure depuis 1948 !

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    Si vous passez à LEUCATE, arrêtez vous dans la boutique installée sur l’emplacement de l’ancienne cave à l’entrée du village. Vous pourrez vous pourvoir en vin de Fitou, ce GRAND VIN DU LANGUEDOC 

    Les vignes qui permettent la production de cette appellation couvre 2200 ha.

    68000 hl sont produits à partir des Cépages : carignan, syrah, grenache, mourvèdre

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    Le vignoble du Fitou est planté sur l'un des terroirs les plus variés des vignobles de France.

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    Le vignoble répartis en deux entités distinctes séparées d'une trentaine de kilomètres :

    - L'une à l'Est au pied des Corbières maritimes en bordure d'étang et de Méditerranée dans un paysage de petites collines prolongées par une longue plaine caillouteuse que surplombe la presqu'île du plateau de Leucate

    - L'autre à l’Ouest au pied du Mont Tauch. Le paysage est constitué de petits bassins dominés par des coteaux aux pentes abruptes.

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    Les vins de Fitou sont nés du labeur, de la compétence et de la persévérance des hommes aidés par le climat méditerranéen, don de la nature qui fait des vins de FiTOU, la première Appellation d'Origine Contrôlée des vins rouges du Languedoc, dès 1948...

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                                                        Le plateau de Leucate et ses vignes au bord de la Méditerranée