• Le Cami - N° 23

     

     

     

    Sommaire

    Le Cami - LES PORTRAITS

     

    Le Cami - LES PORTRAITS

     

    BIENVENUE dans "Le Cami"  -  Vidéo

      BIENVENUE dans "Le Cami"  -  Photos   

     

     Les beaux jours sont là...et la page 23 avec eux...Le Cami - Page 23

    vous propose un clip vidéo "CLICHES D'ETE" constitué

    pour le fond, d'images du bord de la Méditerranée

    pour la (les) forme de tout ce que le soleil incite à révéler...ou à suggérer durant le temps des vacances.

     

     


    Vidéo : VERT, comme un lézard !

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    Avec les beaux jours nos jardins s'animent de mille petites bêtes telles que Lézards, Geko, Cigales ou Coccinelles. Il est plus rare d'apercevoir le Lézard vert cousin du Lézard commun qui peuple nos murs ou nos rocailles. C'est pourtant deux spécimens de cette espèce qui sont venus se promener juste devant la porte de notre maison comme pour se prêter à un scénario que nous n'avons pas manqué de réaliser dans le film que nous vous proposons de visionner...VOIR LE FILM.

     

     LE BILLET DE CHARLY

    Quand j'ai appris que dans la page 23  de "Le Cami", il y aurait un film sur le lézard, j'ai de suite pensé à l'expression "Y'A PAS DE LEZARD" que j'emploie parfois pour dire "Y'a pas de problème".

    En fait le problème, c'est de savoir quelle est l'origine de cette expression. 

    Le lézard c'est la bête que vous voyez plus haut. .. pas de problème.

    Ce que vous ne savez pas c'est que le lézard siffle et là c'est un problème parce que j'ai parfois entendu mon voisin siffler pour appeler sa chienne mais jamais un lézard. Il y en a pourtant plein sur la terrasse.

    Les musiciens et preneurs de son ont associé ce sifflement à celui provoqué par un mauvais réglage du son qu'on appelle le "LARSEN" et que vous avez peut-être entendu en approchant trop près le micro d'un haut-parleur. Pour le spécialiste du son le "larsen" et le lézard ne font pas de différence.

    Un enregistrement sans "larsen" c'est donc un enregistrement sans lézard donc une enregistrement sans problème...Donc , par analogie une vie sans lézard c'est une vie sans problème...Vous voyez que c'est simple...

    Certains ne sont pas d'accord et disent :

    De "lézard" à "lézarde" il n'y a qu'une lettre en plus mais la lézarde n'est pas la femelle du lézard. Par contre une lézarde sur un mur c'est un double problème parce que le mur est fissuré et qu'un lézard peut y "nicher"... Pas de lézarde... donc pas de fissure... donc pas de lézard... donc pas de problème. Bon c'est un peu tiré par les cheveux. Je préfère la première version...

    A la prochaine

     

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    QUAND LE FOOTBALL CONTRIBUE MALGRE LUI A LA GUERRE.

    Beaucoup parmi nous ont suivi de façon plus ou moins régulière le "Mondial de Football". C'était l'occasion de découvrir certains pays lointains dont on ne parle pratiquement jamais en dehors de la compétition. Nous sommes allés à la découverte d'un de ces petits pays d'Amérique contre lequel la France a joué : le HONDURAS. Nous avons découvert un évènement surprenant que le football a contribué à amplifier. Nous vous le rapportons ici.  

     

    Et si le mondial du foot était l’occasion de découvrir ces pays dont on ne parlerait pas  faute de compétition . La France a rencontré lors de son premier match un  pays lointain d’Amérique centrale : le HONDURAS

     Le Honduras était habité par des peuples autochtones lorsque Christophe Colomb y débarqua  en 1502  après avoir traversé une terrible tempête. Mettant les pieds au sol, il s'écria

    « Gracias a Dios, salimos de estas honduras ! »

     ('Grâce à Dieu ! Nous sommes sortis de ces eaux profondes').

    On appela son bateau « Gracias a Dios ». Quant au pays, il prit le nom de «  Honduras ».

    Ce n’est qu’en 1839 que le pays devint un état souverain.

    Voici un évènement survenu en 1969 qui n’est pas directement lié au Football mais dont le déclencheur est la compétition du Mondial de foot qui s’est déroulée à Mexico. Cet évènement serait comique s’il n’avait pas engendré des milliers de morts.

    LA GUERRE DU FOOTBALL.

    Malgré leur proximité géographique, le Salvador et le Honduras, deux pays voisins d’Amérique centrale, connaissent des conditions démographiques très différentes :

    • le Salvador, au Sud, a une faible superficie mais est surpeuplé (quatre millions d’habitants au moment de la guerre, pour 23 000 kilomètres carrés) ;
    • le Honduras, au Nord, est plus grand, moins peuplé (trois millions d’habitants pour 120 000 kilomètres carrés)

    L’absence de terres et l’inégalité dans la répartition poussaient les Salvadoriens à l’exode. Ils allaient peupler les villes (la capitale passa de 280 000 habitants en 1961 à 350 000 en 1969) ou émigraient au Honduras pour pouvoir travailler la terre. C’est ce que firent 300 000 d’entre eux. Au Honduras, la situation commençait à devenir inquiétante. Les Honduriens avaient l’impression d’être colonisés économiquement par les Salvadoriens. En plus du problème des émigrés et son utilisation par les propriétaires terriens honduriens, d’autres facteurs ont généré des tensions entre les deux pays. Il y a ainsi eu une manipulation de la réalité par les élites politiques, économiques, médiatiques et militaires que ce soit dans les questions de commerce international ou de traitement des réfugiés. La pression contre les immigrés illégaux s’accentuait et le 1er juin 1969, cinq cents familles salvadoriennes étaient expulsées. Plusieurs milliers d’autres seront expulsés durant ce mois. Le Salvador et ses habitants réagissaient vigoureusement contre ces expulsions, touchant ses ressortissants. Un cycle de haine s’installa. C’est dans ce contexte houleux que le Salvador et le Honduras jouaient les matches éliminatoires pour la coupe du monde de football, qui devait se dérouler l’année suivante au Mexique. L’une des rencontres avait lieu à Tegucigalpa, la capitale du Honduras, alors perturbée par une grève des enseignants. Pour attirer l’attention sur leurs revendications, les grévistes avaient semé des clous sur la chaussée de certains quartiers, des pneus furent crevés et les footballeurs salvadoriens en visite en furent notamment les victimes. Se sentant personnellement visés, ils se répandirent en insultes sur les Honduriens. Sans doute en représailles, toute la nuit précédant l’épreuve, l’équipe du Salvador fut empêchée de dormir par les partisans de l’équipe locale, qui cernaient l’hôtel où logeaient les joueurs adverses.

     

    Le lendemain, le 8 juin, épuisés par le manque de sommeil, les Salvadoriens perdirent 0 à 1, le but hondurien ayant été marqué à la dernière minute du jeu. Désespérée, Amelia Bolanios, une jeune Salvadoriennne supportrice de son équipe, se tira une balle dans le cœur. Le corps d’Amelia fut rapatrié, ses obsèques furent décrétées nationales, et suivies par le président et le gouvernement du Salvador.

    Le match de retour, prévu le 15 juin 1969 au Salvador, fut mis sous la haute surveillance de l’armée. Mais l’équipe du Honduras vit d’abord son hôtel incendié (il n’y eut aucune victime), et dut déménager pour un autre hôtel. Là, elle fut soumise par les Salvadoriens au même régime de privation de sommeil. Escortée par la police, l’équipe épuisée gagna le stade, et perdit le match 0 à 3. En outre, les Honduriens qui avaient fait le voyage pour assister au match furent molestés, et les échauffourées (voitures incendiées, fenêtres brisées, hôpitaux débordés) causèrent la mort de deux personnes. L’équipe de football put regagner son pays sans encombre, mais la frontière fut fermée.

    Apprenant les faits, les Honduriens cherchèrent à se venger et s’en prirent aux résidents salvadoriens. Il y eut des morts et des blessés, le gouvernement ne fit rien au début pour empêcher les exactions, avant que la violence ne finisse par paralyser la capitale pendant deux jours. Seule la fatigue des émeutiers mit fin aux exactions.

    Les deux pays ayant chacun gagné un match, ils devaient encore s’affronter à Mexico le 26 juin afin d’être départagés. Des deux côtés de la frontière, journaux, radios et télévisions continuèrent de verser de l’huile sur le feu, faisant appel à la fierté nationale. L’activité économique avait pratiquement cessé dans les deux pays alors que la passion pour ces faits gagnait toute l’Amérique centrale.

    Le match à Mexico, disputé dans une atmosphère d’émeute, fut gagné par le Salvador 3 à 2, mais les troubles ne cessèrent pas : hommes molestés, femmes violées, quelques morts, hôpitaux une fois de plus débordés. Le Honduras accusa les arbitres de malhonnêteté, les joueurs adverses de tricherie. On échangea des calomnies des deux côtés, et cela gagna les deux gouvernements.

    Le 4 juillet 1969, alors que le nombre des Salvadoriens expulsés se monte à 20 000 et que le vice-consul du Salvador à Tela est assassiné, les relations diplomatiques entre les deux États sont rompues.

    Toutes ces rodomontades culminèrent le lundi 14 juillet 1969, quand un avion militaire salvadorien lâcha une bombe sur Tegucigalpa. La guerre commençait, et allait durer... cent heures.

    La guerre du football a causé 3 000 morts et quelque 15 000 blessés. Près de 50 000 personnes y ont perdu leur maison et leurs terres. De nombreux villages furent détruits, tandis que l’industrie salvadorienne fut fortement touchée par une crise.

    La guerre dura quatre jours (d’où le nom de Guerre de Cent heures). Le 19 juillet, sous la pression de la communauté internationale et de l’Organisation des États américains, les Salvadoriens retirèrent leurs troupes.

     

     


    Le temps d'une promenade,

    NOUS VOUS EMMENONS RUE DU SOLEIL.

    Laissez-vous guider et vous traverserez la Méditerranée  

     

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       A votre santé  !

     On devrait être plus à l'écoute des conseils expérimentés des personnes âgées.

    Une grand-mère enseigne à ses petits-enfants ses méthodes pour traiter les maladies :

    - "Pour une bonne digestion, je bois de la bière;

    en cas de manque d'appétit, je bois du vin blanc;

    pour une tension basse, du vin rouge;

    pour une tension élevée, du cognac;

    et quand j'ai pris froid, je prends du schnaps."

    - "Et quand bois-tu de l'eau ?"

    - "Je n'ai encore jamais eu de maladie aussi grave."

     

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    Avec l'âge on modifie son comportement.

    Il y a 30 ans, j‘étais particulièrement athlétique et je pouvais avaler n’importe quelles côtes sans problèmes.

    Maintenant, je suis plus calme mais j’en profite plus.

    Côtes de Provence

    Côtes du Rhône

    Côtes de Beaune 

    Côtes de Bourg

    Côtes de Blaye

    ....

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     ET DIRE QUE LE PELERINAGE DE COMPOSTELLE AURAIT PU NE PAS EXISTER !

    Réalité ou légende ? Certainement un peu des deux.

    C'est de SARAGOSSE, en Espagne que nous ramenons l'histoire de la plus grande Basilique d'Espagne : NOTRE DAME DU PILAR. Avec le temps ce qui, à la base, était fondé sur une grande part de vérité s'est transformé en légende. Nous avons parfois du mal à marquer la limite entre le réel et l'imaginaire. Mais est-il vraiment indispensable de faire la part des choses pour ne plus laisser de place à la symbolique ?

    Lisez cette histoire. Elle est surprenante quand on sait combien St Jacques a pris place dans l'esprit des fidèles grâce à son pèlerinage. CLIQUEZ ICI.

     

    Notre Dame du Pilar sur l'Ebre

    Notre Dame du Pilar au bord de l'Ebre

     

    La place du Pilar à Saragosse.

    Tout commence à Saragosse : La place du Pilar et sa Basilique.

     


     

     

    L'énigme de père Fourras

     

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    Pour couvrir ma maîtresse  

    Je me gonfle et me dresse.

    Quand j' ai fini mon service,  

    Je me plisse et... m’égoutte ! 

    Qui suis-je ?

      

    Un indice ? 

     Pour éviter de mettre des gouttes partout... 

    Il faut me secouer... avant de me ranger !
     
     Réponse

     LEXIQUE DE MON ENFANCE

     

    Il est un fruit que nous dégustions à la fin de l'été :

    la figue de Barbarie.

     

     

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    Aller au lexique !

     

     UN NOUVEAU ROND-POINT 

    à notre collection.

     

    Les parasols de St Georges de Didonne

     

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    Cliquez sur l'image pour atteindre la page

     

    Tous les ronds-points du journal ont été

    photographiés

    par

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    Façon de parler

     

    Ah...« LEZARDER AU SOLEIL ».

    Il est vrai que s’exposer au soleil pour profiter de la chaleur de ses rayons peut-être agréable, à condition de ne pas en abuser. C’est de plus, pour les jolies femmes (et pour les autres) l’occasion de créer un « artifice » susceptible d’attirer l’œil masculin (ou féminin). Souvent l’exposition se pratique dans la position allongée, à la manière d’un lézard.

    Si l’animal aime bien les rayons du soleil c’est qu’il en est tributaire. La température de son sang varie avec la température ambiante. On le classe pour cette raison parmi les animaux à sang froid. Pour être « vaillant », le lézard a besoin de soleil alors que le froid l’engourdit quelque peu. Pour l’estivant sur la plage c’est souvent le contraire.

    L’homme a une température constante mais pour la maintenir, il doit dépenser de l’énergie.

    Quand il s’énerve, la débauche d’énergie est forte, ses veines palpitent sous sa peau en même temps que le cœur qui bat rapidement. Son visage rougit en raison de la circulation du sang qui devient trop rapide. Au Moyen-Âge les médecins pensaient que le sang bouillait. C’est de là que vient l’expression « AVOIR LE SANG CHAUD » qui qualifie un individu qui se met rapidement en colère.

     

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    DECOUVERTES

    DES FEMMES DONT L'HISTOIRE EST SCELLEE DANS LE BRONZE.

    Deux batailles, deux héroïnes : l'une en Espagne (Saragosse), l'autre en France  (Leucate).

     

     

    AGUSTINA de ARAGON

    AGUSTINA de ARAGON

    Une statue à SARAGOSSE

     

    Nous sommes en 1808 la France est en guerre contre l'Espagne (guerre d'indépendance espagnole).

    Madrid se soulève contre l’armée française stationnée dans la capitale espagnole. L’insurrection se généralise à tout le pays après que Napoléon obtient l’abdication du roi d’Espagne au profit du frère de l’empereur, Joseph.

     La batterie d'une des portes de la ville de SARAGOSSE ayant été réduite au silence par les canons français qui avaient causé plus de 50 morts et blessés dans les rangs des artilleurs espagnols, semblait abandonnée de tous, à l’exception d' une poignée d’officiers.

    La colonie française qui menait l'assaut en ce point le 02/07/1808, se dirigeait au pas de course, confiante, vers cette position qui paraissait pouvoir être prise sans grandes difficultés.

    C’est alors qu’intervint une jeune fille de 20 ans : elle venait apporter le déjeuner de son aimé, Sergent dans l’Artillerie, quand elle le vit tomber, touché par un boulet.

    Elle s’effondra sur son corps, folle de douleur, essayant de le ramener à la vie par ses caresses et ses larmes ; les cris des troupes françaises qui s’approchaient la firent sortir de sa stupeur ; mue par l’esprit de vengeance et la haine, elle arracha de la main du mort le boute-feu qu’il tenait encore, l’appliqua sur la culasse du canon le plus proche, faisant ainsi feu  sur la tête de colonne qui avançait vers elle.

    La bataille s’arrêta par les pertes subies et l’effet de surprise provenant d’une batterie qu’ils croyaient hors d’état de combattre … c’est à ce moment qu’arriva, à la tête d’un important groupe de paysans armés, Don José de Palafox y Melci qui ainsi fut témoin de ce trait d’héroïsme : il prit la jeune femme par les épaules et la remercia pour son geste ; il lui conféra plus tard le grade de Sous-Lieutenant et une pension à vie.

     

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    FRANCESE DE CEZELLI

    Une statue à LEUCATE

    En 1583, Henri III le dernier des valois vient d’être assassiné. La guerre de religion bat son plein en Languedoc-Roussillon. Le duc de Montmorency, solidement ancré à Montpellier, a épousé

    la cause du Roi de Navarre. Mais le parti des Ligueurs, commandé par le duc de Joyeuse, refuse de le reconnaître pour son souverain légitime.

    Fin du XVI ème siècle Leucate est le dernier bastion en terre de France avant l’Espagne. À Leucate une puissante forteresse verrouille efficacement la plaine côtière au pied des Corbières. . Le gouverneur de la place, Jean du Bourciez, mari de Françèse de Cézelli, est réputé zélé catholique,

    mais loyal au duc de Montmorency, qui lui a conféré ce commandement.

    .Le duc de Joyeuse veut purger le village de ses présumés hérétiques. Bon prétexte pour masser des troupes sur le plateau de Leucate.

    Joyeuse est sûr qu’il ne fera qu’une bouchée de la petite garnison. Mais, surprise ! Elle résiste depuis des semaines, Jean du Bourciez refuse de se rendre. Les forces de la Ligue canonnent le fort sans relâche. La situation piétine, lorsqu’une sentinelle du château, aperçoit en mer des voiles ennemies.

    C’est une escadre espagnole. Elle se dirige vers la rade pour y mouiller. Si elle y parvient, Leucate se trouvera directement sous son feu.

     

    Vite ! Il faut prévenir le duc de Montmorency, faute de quoi la population de Leucate sera néluctablement massacrée. Comment s’échapper de ce piège ? Il ne faut pas donner l’éveil à l’ennemi. Alors, Jean du Bourciez prend une héroïque décision. Il va se rendre seul, à cheval, à Pézenas, sans prévenir personne, hormis sa femme, Françèse de Cézelli, à laquelle il laisse pour quelques jours le commandement de la place.

     

     À l’aube, le vaillant capitaine enfourche sa monture. Il n’a pas encore atteint Sigean qu’il est reconnu par des Ligueurs et aussitôt arrêté. 

    Gouverneur par intérim, Françèse assume cette difficile situation. À la stupeur générale, elle prend avec brio la direction des opérations. On peut voir sur les remparts de Leucate cette mère de famille tenir d’une main le plus jeune de ses trois enfants, et de l’autre un pistolet pour faire feu sur l’assaillant.

    Le chef de la Ligue fait dire à Madame de Cézelli qu’il tient captif son époux. Si la dame remet les clés de la ville, il  lui sera vie sauve ainsi que tous les défenseurs de Leucate,

     

    -   « Et si je refuse? » demande Francèse au messager.

     

    - « Si vous refusez, Madame, votre époux sera exécuté demain à l’aube sous les murs du château ! ».

    Elle refusera.

     

    Devant la détermination de la dame, le siège est levé.

     

    Elle ne demandera qu’une faveur : rester sur place avec ses enfants en conservant le gouvernement de Leucate.

     

    - « Pourquoi non ? », répond Henri IV qui ajoute : 

    - « Puisque dans ce pays, les femmes se battent mieux que nos vaillants capitaines... »

     

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    CHRONIQUES DE MON VILLAGE

    Qu'est devenue la salle des fêtes ? 

    Faut-il rappeler que le village de Mondovi a été créé de toutes pièces par des hommes constituant le convoi 11 parti de Paris en 1848 ? 

    Le cœur du village avait été réservé aux bâtiments administratifs et à l’église qui gravitaient autour de la large place centrale. De style quelque peu colonial, le bâtiment abritait aussi le marché couvert. LIRE LA SUITE

     

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    La salle des fêtes de Mondovi au cœur du village.

     


     

     

     Une façon comme une autre de se protéger du soleil : Ariégeoise sous une coiffe utilisée sur l'île d'Oléron.

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     Pourquoi Louis et Claire sont-ils séparés? C'est parce que Louis ne voit plus clair et que Claire a perdu l'ouïe! 

     


    Qu'est-ce qui  soutient les faibles, maintient les forts et ramène les égarés ?

    Rep : Le soutien-gorge.

     


     

    Quiproquo

     

    Un jeune mari rentre le soir chez lui, et sa femme lui saute au cou en lui disant :
    > - Chéri, j’ai une grande nouvelle ! Je suis en retard d’un mois…Je crois que nous allons avoir un bébé! J’ai fait le test chez le médecin aujourd’hui… mais tant qu’on aura pas de certitude, on n’en parle à personne.

     

     

    > Le jour suivant, un contrôleur EDF sonne chez elle car ils n’ont pas payé leur dernière facture d’électricité.
    > - Vous êtes bien Madame Durand ? Vous avez un mois de retard !
    > - Comment le savez-vous ? balbutia la jeune femme.
    > - Mais Madame, c’est inscrit sur nos registres.
    > - Qu’est-ce que vous dites ? C’est inscrit…. sur vos registres ?
    > - Absolument.
    > Le soir, elle raconte cela à son mari qui, fou de rage, se précipite dès le lendemain aux bureaux de l’EDF.
    > - Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? hurle-t-il. Vous inscrivez dans vos registres que ma femme a un mois de retard ? De quoi vous mêlez-vous ?
    > - Écoutez, dit le contrôleur, calmez-vous. Ce n’est pas bien grave. Vous n’avez qu’à l’acquitter et on n’en parle plus…
    > - La quitter ? Il n’en est pas question ! Je ne la quitterai jamais, ni maintenant ni plus tard !
    > - Dans ce cas, je vous préviens, si vous refusez de l’acquitter, on va vous la couper !
    > - Quoi ? Me la couper ? Mais qu’est-ce que deviendra ma femme ?
    > - Je ne sais pas…. elle n’aura qu’à se servir d’une bougie…Envoi d'Armand

     

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